Séjour en Limousin

Nebisa rentrait sur terres limousines de Ségur pour quelques temps. Et elle avait proposé à Amaël de l'accompagner. Le jeune Ried n'avait pas hésité et avait répondu par l'affirmative immédiatement. Le Limousin, ce serait une première pour Amaël, et puis une invitation chez la comtesse de Ségur, ça ne refusait pas, surtout quand elle s'appelait Nebisa de Malemort, qu'elle était Grand Chambellan de France votre supérieur ! Amaël avait donc voyagé depuis Paris avec Nebisa jusqu'à ses terres de Ségur. Ils avaient beaucoup devisé des affaires du Royaume, des guerres en cours, de la Maison civile du Roi, de certaines rumeurs et commérages, bref, rien d'extraordinaire, la vie quoi.

Après plusieurs jours le château fut enfin en vue et bientôt la voiture s'arrêtait dans la cour d'honneur du château de Ségur. Amaël descendit du coche à la suite de la Malemort et observa alors les lieux.

Ma foi, Votre Grandeur, vous avez là une charmante et magnifique demeure ! Là vie doit être bien paisible sur ces terres.

Il espérait d'ailleurs découvrir ces terres de Ségur durant son séjour limousin. Et pas que. La fratrie de la matriarche Malemort était connue, il espérait donc pouvoir élargir son champ de connaissances en rencontrant quelques enfants de Nebisa.

[Depuis la cave]

La montée d'escalier ne fut pas si pathétique que cela finalement... Si on ôte les moments où ses pieds s’emmêlèrent et que d’un bras Hanny réussit à la remettre sur ses pieds pour lui éviter de se retrouver dans une posture déplaisante…
Elisa avait toujours eut tendance à être maladroite. Juste un pas de travers, un séant au sol et une robe devenue terreuse… Alors avec les vapeurs de la cave cela n’arrangeait pas les choses.

Son bras toujours collait à celui de son frère, les deux malemort sortaient enfin de la demeure. Ils avaient réussit à éviter les domestiques… Il n’était pas l’heure de répondre aux questions des nourrices sur l’état de la jeune de Lahaye.
La jeune femme, malgré son regard -et surement son esprit- légèrement nébuleux n’avait pas oublié qu’il n’avait pas répondu à sa question…
N’arrêtant pas la marche, Elisa lui posa à nouveau la même question.

Tu n’as toujours pas répondu à ma question depuis tout à l’heure… Que faisais-tu dans la cave ?

Elle le regardait, et elle avait légèrement diminué la cadence de leur pas. Ils descendaient alors les quelques marches qui les fit arriver au pied du parvis du Château.
Tournant sa tête, Elisa aperçue alors un peu plus loin une calèche qui venait d’arriver à Ségur. La porte s’ouvrit et sa mère sortie de la voiture… La Malemort vit ses yeux s’écarquiller à la vue de sa maternelle qui revenait au château… Puis un jeune garçon descendit à sa suite.
La Lahaye consulta alors son frère du regard… Ils s’avancèrent vers eux en silence… Ainsi, Elisa regretta de ne pas être restée dans la cave…

Offrant son plus beau sourire, se redressant légèrement elle regarda sa mère.

Oh Maman quelle bonne surprise… Je ne pensais pas que tu reviendrais déjà à Ségur…

Nouveau regard à Hanny puis au jeune homme. La Lahaye se tût attendant que sa mère les présente à son invité.

Nombre de messages : 86 Date d'inscription : 26/03/2010

Affairé à nettoyer et ranger les armes de la comtesse, pierre louis entendit un attelage arriver dans la cour. Il faut dire qu'ici ce genre de bruit était rare, la comtesse n'avait pas visité ses terres depuis un petit moment. Posant tout sur le sol, pierre louis couru en direction de la cour.

Là figurait bien un attelage aux armes de la comtesse, avant même qu'il ne l'ai rejoint la porte s'ouvrit et la comtesse sortait avec toute sa grâce naturelle.
Pierre louis se précipita à sa rencontre pour lui proposer une épaule ou une main afin de l'aider à descendre les trois hautes marche du coche.

Dans le même temps les enfants vinrent à la rencontre de leur mère. Pierre louis s'inclina devant la comtesse et devant eux.
La jeune demoiselle manifesta sa surprise de voir le retour de sa mère et pierre louis la laissa parler. Puis il déclara simplement

Bienvenu chez vous votre grandeur.

Une deuxième personne sorti du coche, un homme relativement jeune et semble t-il assez important surtout au vu de sa prestance. Pierre louis le regarda et inclina légèrement la tête en signe de bonjour.

Comtesse Nombre de messages : 1429 Date d'inscription : 19/11/2006

Elle se sentait toujours apaisée une fois la grille marquant l'entrée du Domaine passée, comme si elle pouvait laisser au dehors le poid de ses responsabilités, le masque du Grand Chambellan pour retrouver la coite douceur de son foyer... De plus en plus rares étaient ces moments, plus encore ceux ou elle pouvait gagner Chabriéres, sa forêt et s'y plonger jusqu'à la moelle quelques jours, mais pour autant déculé s'en trouvé son plaisir à chaque retour.

Las, Amael, la Paix et moi même ne faisont pas bon ménage, ceci étant, je vous concéde qu'il régne sur le Comté de Ségur un certain air de ... prospérité que n'est pas sans m'envier mon cousin, le Comte de Turenne, pour autant qu'il puisse être si fier de l'étendu de ses terres, les miennes, bien que moins vastes, sont tout aussi riches... la terre de Limousin s'est attirée la bienveillance du ciel.

Une main sur l'épaule de Louis Pierre, elle lui sourrit en remerciement de son assistance et se tourne vers Elisa et Hannibal, son septiéme sens (celui du radar à bêtises) en éveil sans qu'elle ne sache encore ce qui la perturbe dans le charmant tableau d'innocence qu'ils forment tous deux...

Mes chéris... vous voilà bien prompts à m'accueillir, le coeur m'en tremble... En effet, je vous ai pas prévenu de mon arrivée, voulant vous en faire la surprise, mais une affaire de prime importance m'amméne et nous aurons bien vite raisons de nous réjouir, vous pouvez me croire... mais, dites moi, ou alliez vous de si bon pas, tous les deux ?

Deux personnes approchèrent de Nebisa et Amaël. Lorsque la jeune femme prit la parole, le jeune Ried découvrit qu'il s'agissait là d'une partie de la descendance de la Matriarche. Lui qui s'était dit qu'il en rencontrerait sûrement ne s'attendait pas à être accueilli par les enfants de la Malemort. Il sourit aux paroles de Nebisa sur la "jalousie" du comte de Turenne pour la prospérité des terres de Ségur puis se tourna vers un nouvel arrivant. Il s'agissait visiblement d'un membre de la Maisonnée. Et alors que sa supérieur s'adressait à ses enfants il resta sans rien dire, attendant de leur être présenté. Deux enfants de Nebisa, cela promettait déjà un séjour intéressant sur le plan des rencontres. Amaël se disait qu'il avait vraiment bien fait de venir avec la Comtesse en Limousin quelques jours pour prendre du repos.

Nombre de messages : 182 Date d'inscription : 07/09/2007

Elle avait décidé de faire l'aller-retour entre Ségur et Souvigny. Seule. Parce que Sixtine s'était enrhumée et qu'en bonne mère, elle avait préférée rester quelques jours loin d'elle en la sachant en sécurité.

Elle n'avait pas pris la grande route, mais les petits chemins qu'elle empruntait jadis. Et c'est un large sourire plaqué aux lèvres, sa tenue de cuir brun couverte de poussière, les longs cheveux bruns emmêlés et une joue griffée par une branche qu'Aliénaure entra au galop dans la cour de Ségur.

Carrosse aux armes maternelles, la Malemort au pied de l'escalier, Hannibal et Elisa devant, et deux hommes qu'elle ne connaissait pas.

Sautant plus que ne descendant de la jument baie, Aliénaure s'avança vers sa famille et salua tout le monde comme il se devait, à savoir par une longue accolade, oubliant sa tenue presque négligée.

Je ne serais pas venue pour rien! J'avais quelques questions à te poser justement, cela m'économisera quelques pigeons.

Puis elle se retourna vers les deux inconnus.

Et si tu nous présentais?

Nombre de messages : 86 Date d'inscription : 26/03/2010

Une jeune femme arriva à cheval. Elle semblait avoir fait une longue route et lorsqu'elle passa la porte et sauta de sa monture pour s'avancer vers Nebisa. C'était une femme très jolie et un air de famille fît penser à pierre qu'elle était la fille de Nebisa.
Pierre louis fit un pas en arrière pour rester en retrait attendant que la dame ai salué tout le monde. Puis la regardant il s'inclina et lui sourit:

Bienvenu dame, voulez vous que je m'occupe de votre cheval?

Disant cela il s'approcha de la monture, fit une caresse sur le museau de l'animal et prit les rênes prêt à conduire le bel animal à l'écurie pour lui apporter tout les soins qu'il méritait. Il n'attendait qu'un signe pour aller choyer la bête

Comtesse Nombre de messages : 1429 Date d'inscription : 19/11/2006

Mon coeur, tu devrais penser à te couvrir... tu ne voudrais pas que le soleil te gâte le teint avant les fiançailles quand même ?

Recevant son ainée d'un sourrire ravi, la Malemort l'enlace un instant avant de la dévisager rapidemment... teint éclatant, pas de cernes, l'oeil qui pétille... aucun doute, sa fille resplendit et c'est parfait ainsi...

Encore qu'un coup de peigne, un onguent pour le teint et un soupçon de fard sur les joues auraient pu complêter le tableau enchanteur de cette parfaite beauté issue de ses entrailles...

Chérie, je ne t'ai jamais présenté ces jeunes gentilhommes ? Hum... il est vrai que c'est peut être la premiére fois que tu les rencontres...

Indiquant Amael, puis Pierre.

Voic Amael du Ried, fils des Ducs de Trun, en Alençon, et mon secrétaire particulier, et voici Pierre Louis de villefort, mon nouvel écuyer qui ne manquera pas de travail pour mettre de l'ordre dans ma panoplie d'armes et dans les écuries du domaine...

Les garçons, voici ma fille ainée, Aliénaure dont nous festerons trés bientôt les fiançailles, ici même, à Ségur... et les jeunes gens que voici sont ma fille cadette, Elisa et mon fils adoptif Hannibal.

L'arrivée, pour le moins cavalière, d'une inconnue surpris Amaël. Mais la familiarités de la femme avec Nebisa et ses enfants suggèrent à Amaël un lien de parenté ou tout du moins un lien très fort d'amitié. Néanmoins très vite la Comtesse fit les présentations et Amaël sut alors qu'il s'agissait de la plus grande des filles de la Matriarche. Il salua selon les convenances les deux filles et le fils adoptif de la Malemort après qu'elle l'eut également présenté à ses enfants. Il regarda alors l'écuyer de sa supérieur, qu'il rencontrait par la même occasion. Il n'y avait pas à dire, Nebisa s'avait s'entourer, et de beau monde de surcroit. Reportant bien vite son attention sur les enfants de la Malemort il ajouta à ses salutations d'usages d'autres verbales.

Mesdemoiselles, messire, enchanté de vous rencontrer. C'est un plaisir de rencontrer une partie de la descendance de la Comtesse.

Amaël sourit légèrement aux jeunes gens et se dit qu'il n'avait pas encore rencontré toute la fratrie, qu'on disait nombreuse. Il savait cependant qu'il ne rencontrerait jamais certaines enfants de Nebisa, comme l'ancien héraut d'armes d'Alençon, dont son père, qui l'avait connu, lui avait un peu parlé.

Ils étaient partie en direction des jardins. Toujours bras dessus dessous. Puis sa mère était arrivée, bien accompagnée cela se voyait. Un autre homme les rejoignit. Et alors qu’Elisa allait répondre à la question de sa maternelle… C’est dans une fin de galop que sa grande sœur apparue.
La demoiselle baissa légèrement la tête, lançant à plusieurs reprises des regards à son frère qui semblait tout à coup bien silencieux.

La damoiselle décida donc d’oublier la question de sa mère. Après tout, elle n’en avait sûrement rien à faire de savoir où ils allaient. Elle était simplement surprise de les voir là…
La présentation eut enfin lieu, la damoiselle scruta les deux hommes. Sa mère semblait visiblement s’entourer des bonnes personnes.

Et bien je suis ravie de connaître les personnes qui passeront leur temps auprès de ma chère mère.

Finalement, elle aussi aurait dû devenir une employée de sa mère, si cela avait pu lui permettre de la voir plus souvent. Mais a quoi bon finalement ? Au moins aujourd’hui quand sa mère arrivait au domaine, elle était ravie de la voir… Quoi que pour cette fois, elle aurait préféré éviter, vu les vapeurs qu’elle ressentait encore à cause de ces maudites fioles vraiment trop fortes.
La damoiselle regarda alors le jeune secrétaire.

Vous habitez en Alen…çon alors… cette province est vraiment agréable. J’ai adoré m’y reposer, et puis vos couturiers sont également de très grande qualité, mon… enfin, j’ai le plaisir de porter quelques-unes de leur robe…

La Lahaye se stoppa, son cœur se serra à l’évocation de l’Alençon et ses souvenirs là-bas. Et puis il n’en avait sûrement que faire de ses robes, le secrétaire. Elle baissa de nouveau la tête tout en s’accrochant toujours à son frère par peur de perdre a nouveau l’équilibre.

» De la Normandie au Limousin, rencontre au sommet