Moi aussi je veux chasser !

Nombre de messages : 11 Date d'inscription : 23/01/2010

Fais moi du couscous chéri.

Le barradouna avait préparé plusieurs repas composés uniquement de viandes et d'alcools, pour que son seigneur Enguerrand puisse ne manquer de rien lors de son voyage dans le but de se rendre chez la comtesse Nebisa. Une partie de chasse l'y attendait. Et, comme il avait une réputation de chasseur hors-pair - tant avec les femmes que le gibier - le borgne s'empressait de s'incruster dans le comté de Ségur.
Car oui, il n'avait reçu aucune annonce ni faire part pour justifier sa présence.
« - Quand je serais grand, je serais riche. Je suis grand, mais je ne suis pas riche ! Rhaa misère, Ciel ! Pourquoi toujours moy ? Je ne peux même pas m'acheter deux bateaux de guerre. Il maugréait des jurons dans la cabine qui roulait à vivre allure. Et ma fille, ha celle-ci, qui n'a aucun fief et qui m'en demande bien plus que ce que je peux me payer ! Pfoua ! »
C'était comme ça tout le long du trajet. Et quel long trajet..
.. Qui fut soudainement stoppé par l'arrivée précise aux grilles du comté de Ségur. Le cocher hurla qu'on ouvre l'entrée, et Flex s'était tu, l'oreille aux aguets afin de savoir s'il allait devoir intervenir et jouer de son charisme. Sa pauvre cavalière quant à elle devait avoir le bourdon. Flex n'avait pas à un seul moment cesser de se lamenter, alors qu'il possédait une fortune aussi gigantesque les citées les plus riches de France. Mais c'est un enfant dans sa tête, il jalousera et enviait sans cesse l'herbe verte du voisin.

Nombre de messages : 2 Date d'inscription : 27/04/2010

Irrésistiblement envie de s'amuser...
Oui alors pourquoi ne pas voyager encore, visiter une contrée nouvelle du royaume un petit quelques part qui reste inconnue...
Alors il faudra trouver quelques chose à y faire et l'on dit, un peu partout, partout même que les Malemort organisent une chasse en l'honneur de fiancés, cela tombe à merveille!

Irrésistiblement donc attiré vers le Limousin...
On fait route, que c'est long de traverser le royaume en son long et puis en son large, lassant, blasant, fatiguant mais qui se révèle être une activité fortement absorbante.
Les routes défilent, et les terres et villages aussi et puis au final on finit bien par arriver. Coche au couleur de la famille renard? goupil comme disent certain? ou plus simplement de celle de Volpilhat qui entre sur les terres de la Comtesse Nebisa.
Enfin! peut être y aura il plus d'entrain et d'exaltation quand à ce que peut promettre une réception de fiançailles dans de tel conditions.
En effet si l'on pousse un peu le rideau et que l'on regarde le ciel il est facile de savoir qu'il fera bon, mais pour la rousse il n'est jamais bon de regarder le ciel trop de pensée nostalgique qui viennent accabler son esprit.
Soupire de soulagement c'est finit, sourire... vite!

Irrésistiblement arrivée...?
La Volpilhat s'agite, mais vite! S'amuser!
Et on se tient droite mais on regarde un peu le ciel et ho divine providence, divin hasard...
Il faut croire que notre jeune femme aux cheveux cuivre ne... s'incrustera peut être pas seul à Ségur car à l'entrée elle n'est pas seul à arriver à ce moment la.

Ah elle a bon dos la providence! Heureusement que le saint esprit fut la...

Une minute plus tard la rousse est la près du dernier arrivant, sourit mais ne dit pas encore un mot.
On parlera à sa place, nan?

Nombre de messages : 1 Date d'inscription : 19/04/2010

Si on eut été en 1469, c'eut été une année héraut-ique. Mais 1458 serait plutôt une année héraut....Ique.
Dans un excès de bonne humeur naïve, elle s'était faite godiche -plus que sa blondeur n'aurait pu l'excuser- et avait permis à écornifleur borgne d'être son alibi quant à sa présence non justifiée car il ne disposait pas de la si nécessaire enluminure distribuée par la Mesnie Malemort sur le parvis de Saint Antoine le Petit et qu'elle, avait reçue en bonne V.I.B -Very Important Blond- qu'elle était.
Parce qu'il voulait chasser, et qu'il en aurait presque tapé du pied de cette injustice, et dans un élan de bête gentillesse -comme quoi on n'apprend jamais réellement de ses erreurs-, attendrie par le caprice enfantin et infantile d'un grand dadet balafré, elle avait dit: "oui".

Elle s'était réjouie de revoir ces terres occitanes qui l'avaient vu grandir un peu, réjouie de s'accorder, avachie dans le coche, quelque repos qu'elle n'aurait pas à justifier à chaque "Eugénie où êtes-vous ?! Eugénie que faites-vous ?! Eugénie, on ne m'a pas encore portée z'aux nues z'et aux firmaments cette après-midi, et encore moins ce matin ! Quid de la nuit ?! Où est ma couronne en carton-pâte ?! Eugénie, adulez-moi ! Eugénie, mourrez pour moi !".

Mais c‘était sans compter sur le grand cyclope geignard et joufflu qui babilla sans discontinuer son mécontentement et sa mal humeur tout du long du voyage. Si elle n’avait pas été une demoiselle de ce monde, elle l’aurait bien attrapé par le collet, lui aurait bien serré le kiki à un tel point de ses menottes diaphanes, que sa jolie trogne de maudit se serait parée d‘un bleu violacé prononcé, tout en bramant à la mort « TA GUEUUUUUUUUUUUUUULE ! Mais tu vas la fermer TA GUEUUUUUUUUUUUUUULE ! ». Mais elle se contenta de hocher du bonnet, le regard absent et tourné vers le paysage. Le voyage tirant déjà que trop en longueur, il ne fallait pas alourdir le coche à l‘arrière d‘un poids mort inutile. Le Mirandole aurait sans doute quelque utilité à la chasse… Si tant est qu’il en ait une.

Et, Segur se montra enfin…

Nombre de messages : 11 Date d'inscription : 23/01/2010

Il mit le pied à terre, la narine aux aguets. L'air du Limousin empestait son odorat et Flex le fit savoir.
« - Ça pue le Limousin. L'an dernier ils avaient tous attrapés la peste, ces chiens. Bhaa ! Je les brûlerais tous. Enguerrand parlait évidemment des paysans. Le temps de s'accoutumer à la forte lumière du jour qui lui brulait la peau, le borgne remit en place une mèche de cheveux clandestine qui se baladait sur son beau visage. Madame de Volpilhat ?! Il écarquilla ses yeux - son œil - lorsqu'il vu Catalina Constance qui rejoignait son groupe. Vous êtes sur mon chemin, je viens chasser à Ségur. Chasser du gibier, dit-il en laissant la fin de sa phrase en suspension. Je vous présente ma cavalière, Eugénie de Varenne. Une femme aussi charmante que la rosée du matin. » Il jeta un bref coup d'œil par dessus son épaule pour apercevoir la chieuse. D'un coup cavalier du menton, il prit un air dénigrant pour savoir ce qu'elle - Catalina - pouvait bien faire ici.

Nombre de messages : 86 Date d'inscription : 26/03/2010

Une voiture arriva dans la cour. La comtesse venait de charger Pierre d'aller voir à la grille si personne n'attendait, à croire que l'intuition féminine marchait à plein.

Pierre s'approcha donc de l'attelage, une légère caresse aux chevaux, il leur apporta ensuite un sceau pour qu'ils puissent boire.
A peine eu t-il le temps de se rendre pour ouvrir la porte du coche, qu'un homme mit déjà pied à terre.

Pierre s'inclina.

Bonjour et bienvenu à Ségur, si vous venez pour les fillançailles je vous prie de bien vouloir me suivre, car la cérémonie se déroule dans les jardins.

Pierre dit cela en indiquant de la main le lieu de la cérémonie et invitant les visiteurs à le suivre.

Nombre de messages : 2 Date d'inscription : 27/04/2010

Hé mais ho! mais ooh! C'est ce qu'elle aurait bien aimé crié si elle avait était en face de Candice faisant un bêtise ou n'importe ou ailleurs mais pas ici, comme ca en publique, oui... il faut le dire ce n'est pas une façon de parler.
Alors donc elle fronce les sourcils, son visage pale se transforme en une mimique outrée puis la rousse se détend pour finir par sourire et rire même, doucement, tout doucement...

Voyons, cela doit se voir que la Volpilhat est bien jeune, damoiselle aurait suffit n'est ce pas? Dans l'intimité on aurait pu lire sur son visage un bref instant de la panique, une peur?
La flamboyante jeune fille tend sa main au visage a t-elle les traits si tirés que l'on pourrait la croire plus âgée?
Frisson, ne pas vieillir...!

Grimace, comment ca, sur son chemin? et elle ne va t-elle pas au même endroit si il était devant il serait sur son chemin à elle!
Mais Catalina ne bouge pas, seulement un mouvement de tête presque imperceptible l'air de dire, "hé bien mon cher faites le tour!"

Puis enfin elle détourne les yeux vers une jeune femme, Eugénie de Varenne, cela ne lui dit rien... rien du tout!
La rousse hoche la tête, que dit-on à une inconnue? Puis finalement elle salut celle ci ignorant ce coup de tête dans sa direction.

Ma Dame de Varenne!
Hochement de tête, ou mouvement suggérant le bonjour, l'enchantement d'une nouvelle rencontre ou quelques choses du genre...

Elle ignore encore un temps jusqu'à ce qu'un domestique vienne les accueillir puis alors qu'on les invitent à rejoindre les jardins elle se retourne vers Flex.

Vous venez chassez donc... et bien je viens assister à cette chasse, espérons que cela soit divertissant en tout cas pour le moment je n'en doute pas!

En effet, arrivée ou on lui fait prendre au moins plusieurs années en un seul mot, journée comme on la souhaite pour toute réception.
A moins d'une catastrophe...

Nombre de messages : 11 Date d'inscription : 23/01/2010

« - Des fiançailles ?.. Demanda-t-il étonné, les bras levé. Heureusement qu'on me tient au courant madame de Varenne, de quoi aurais-je eu l'air ! Enguerrand haussa les épaules. Une fois de plus, se disait-il, sa devise s'avérait véridique en tout lieu et en tout temps. Tout naturellement, le borgne jeta son pied dans la roue de la calèche pour lui donner l'ordre de s'en aller, alors que les chevaux n'avaient pas eu le temps d'étancher leur soif. Sûr de lui, il prit un air conquérant : en effet, deux femmes l'accompagnaient désormais. Je ne voudrais pas qu'on manque les présentations. Je veux qu'on sache que je suis là, moy, le meilleur chasseur du Royaume. Hum ! » Le jeune Mirandole bomba le torse et suivit de très près Pierre Louis. D'un avis critique, il prit le plaisir de compter les choses qui le dérangeaient, ou bien qu'il trouvait moche, et il n'en manquait pas.