Une première pour la jeune fille que de poser un pied en terre Limousine. L’un de ses cousin y vivait se souvenait-elle. Le visiter aurait pu être plaisant mais comme souvent elle ‘avait pas loisirs de s’accorder un instant pour elle. Il en était ainsi de la vie d’une déchu par sa mère à moitié folle, sans doute cela plaisait-il à la Cheroy de penser cela mais pour Agnès il en était tout autre. Limousin, Ségur, retrouver la Cheffe après ces quelques mois de labeur ou de lutte plutôt pour ne pas voir la chambre se retrouver emprise par les amis d’untel ou d’unetelle. Mais passé la joie indicible de revoir celle qui lui avait tant apprit c’était tout autre qu’elle venait secrètement chercher. Une trace, un fragment de sa famille paternelle, et quel fragment ! Qu’elle savait avoir séjourné ici même sur ces terres de Ségur qui se dressait devant elle.
Mais trêve des songes, le présent était plus pressent qu’il n’y parait surtout s’il nécessite de parer toute la mesnie Malemort pour le bal. A cette seule penser elle en eu des bouffées de chaleur. Halte ! Et en avant toute. Demoiselle souriante, robe plissée, lissée et tout se que l’on peut imaginer pour une robe et la voici sortie de sa voiture pour s’avancer au devant du garde.
Bonjour. Pouvez-vous annoncer l’arrivée d’Agnès de Carpadant-Plantagenet à la Marquise ?
Et de se remémorer les goûts de ladite Marquise en terme de toilette espérant que ses filles ne demande pas mont-et-merveille à leur tour…