[RP] Les Malemort au comptoir

Nombre de messages : 315 Date d'inscription : 07/04/2010

C'était un homme affaiblit suite à ses blessures, s'aidant à marcher avec une béquille de bois spécialement faite pour lui.
Cependant sa motivation à réunir la famille ne diminuait guère, bien au contraire, lorsque l'on frôle la mort, on se rapproche des êtres qui nous sont proches.
Le vétéran avait donc fait préparer de magnifiques victuailles de saison, du vin de Bourgogne, de Bordeaux et quelques coteaux de La Force.
Argawaen fit également disposer une grande table ronde au milieu de la pièce, il ne laisserait pas le loisir à ses Princes et ses Princesses de cousins/cousines se disputer le bout de table. A niveau égal rien ne pouvait mieux se passer.
Il en profitait également afin de faire installer un petit coin pour les enfants, des petits fauteuils et des viennoiseries. A coup sur qu'ils ne viendraient pas taper dans la viande de sanglier et le pinard.

Se passant la main sur le visage, observant les lieux, il semblait plutôt satisfait. A vrai dire il n'était pas chez lui non plus, il avait fait avec les moyens du bord et dans la plus stricte discrétion.
La première étape étant terminée il allait falloir passer à la seconde, prévenir les membres de la famille. Pour cela il laissa une petite énigme à chacun des membres de la famille.

Citation :: Qu'il est bon d'être ensemble,
De manger quelques victuailles
Je me trouve en ses murs,
Dans un coin obscur
N'attendant plus que vous,
Afin de ne plus y prendre goût.

Cela était bien vague et il espérait bien faire travailler les méninges des Malemort, concernant le coin obscur et le fait de ne plus y prendre goût, il parlait bien de sa sombre époque au sein de l'organisation du Masque. Les victuailles feraient certainement penser aux cuisines, mais l'on ne mange pas seulement là-bas... Il avait hâte de voir les réactions de ses cousins/cousines et de voir qui serait la personne arrivée en première.

Nombre de messages : 24 Date d'inscription : 08/11/2013

Ben elle forcément qui d'autre...
Bien que roi et reine de la chamaillerie en tous genres, l'ours et la vindicative -alias "la momie" le temps de sa convalescence"- étaient rarement loin l'un de l'autre. L'un se voulant protecteur et exigeant et l'autre provocatrice et indépendante, ils ne concevaient néanmoins pas la vie l'un sans l'autre, allez comprendre. Toujours est-il que la rousse était nulle en énigme et que pour elle, le plus simple était encore d'envoyer leurs gens chercher où Argawaen se trouvait afin que son seul et unique neurone ne se fatigue pas.

Elle aurait pu toutefois se laisser guider par son don inné pour trouver de la nourriture là où il y en avait, bien que très mince, elle pouvait manger autant que son époux si la faim la taraudait, et chacun savait au sein de la tribu qu'il ne valait mieux pas se mettre entre elle et son assiette sous peine d'y perdre ses abatis. Son poids était pourtant un souci pour cette ancienne périgourdine, pas par souci d'avoir la ligne non loin de là, mais simplement parce qu'à chaque fois qu'elle commençait enfin à se remplumer le sort faisait en sorte qu'elle maigrisse encore plus. Il y avait eu les deuils familiaux successifs, puis la levée de ban en Périgord où une armée leur était tombée dessus, épargnant leur fille ainée Plumenoire et leur fils Floris, mais laissant les parents sur le carreau...

Patt avait, une fois remise de ses blessures, fait seule le chemin jusqu'à Castillon pour pouvoir faire la peau à la scélérate de Nabeille, mais celle-ci s'était lâchement réfugiée en forêt et n'était plus reparue. Depuis l'humeur roussesque était en mode "hyper chieuse on", ce qui n'arrangeait pas ses rapports avec les gens, et surtout pas les membres de la maisonnée. Toujours est-il que sur le territoire Malemort, par respect pour une reyne qu'elle ne cesserait jamais de chérir, la rousse fermait son clapet et se montrait toute meugnone -si si j'vous jure c'est possible- et puis même si elle continuait d'en vouloir à son époux d'être buté et de ne pas lui avoir simplement demandé de le dépanner pour se procurer une armure dernier cri, elle avait failli le perdre donc elle mettrait sa causticité naturelle au placard.

C'est donc comme si elle était la plus fortiche de la famille qu'elle arrive dans le salon qui va bien, s'approche de son époux et l'embrasse tendrement.

Coucou toi...
Alors comme ça tu organises des réunions familiales surprise ?
As-tu prévenu notre turbulente progéniture au moins ?

Bah voui, la rousse est mère avant toute autre chose et même si parfois ça faisait râler l'ours, ça n'allait pas changer de sitôt.

Nombre de messages : 118 Date d'inscription : 23/04/2014

Qu'il est bon d'être ensemble,
De manger quelques victuailles
Je me trouve en ses murs,
Dans un coin obscur
N'attendant plus que vous,
Afin de ne plus y prendre goût.

Mélissandre tenait le papier entre ses petites mains blanches, amusée par ce qui était une énigme tout à fait digne de son grand cousin. L'ours lui manquait. Sa barbe drue, ses manières bourrues et son grand coeur. Depuis combien de temps ne s'étaient ils pas vu? Elle n'était à l'époque qu'une toute petite fille, elle qui maintenant était une jeune femme.

Vêtue d'une simple robe de baptiste blanche rehaussé d'un tablier bleu, une paire de cisaille dépassant encore de sa poche, la princesse pénétra dans le salon et sauta au cou de son cousin sans plus de manière. Il n'avait pas changé, sinon les cernes bristes qui soulignaient ses jolis yeux.

- Arga! Pattricia!

Tout à son bonheur, la jeune fille ne remarqua ni la fatigue ni les blessures de ses hôtes.

Nombre de messages : 315 Date d'inscription : 07/04/2010

Tranquillement dans son coin, se tenant debout à l'aide de sa cane le Dehuit de Malemort vit la porte s'ouvrir lentement, à sa grande surprise son épouse était déjà arrivée, et en tête ! Le vieil homme s'approcha et l'embrassa à son tour, ses mains la gardant prisonnière contre lui un court instant.

En effet mon amour, j'aime être imprévisible tu le sais, et concernant la tribu, je savais déjà que tu m'aurais posé la question, et je te répondrais que oui cela est fait.

Souriant doucement l'ours regardait son épouse dans les yeux, un soupir de bien-être s'échappa, il était heureux qu'elle soit là, surtout au vu de leur " poutrage ".
Au fond de lui il savait que même s'il voulait rester fort, il se fatiguait plus vite, et la rousse était un pilier qui lui permettait de tenir et de se battre encore. Mais ça il ne l'avouerait que sur son lit de mort.

Leur moment en couple fut interrompu lorsqu'une autre personne fit son entrée, il s'agissait de sa petite cousine Melissandre, un large sourire se dessina sur le visage du vétéran.

Melissandre ! Ma belle !

L'attrapant au vol, il échappa un petit râle, mais se fit discret, il câlina sa petite cousine et lui déposa un baiser sur le front.

Comment vas-tu ? Tu as grandie ! Tu es magnifique ! Mais attention... Pas trop d'hommes autour de toi vu ?

Amusé, il reposa Melissandre et fit craquer son dos, il reprit appuie convenablement sur sa cane et laissait son épouse prendre le relais avec la Princesse.

Nombre de messages : 119 Date d'inscription : 27/04/2014

[Ca vous dérange pas si je m'incruste ? Mais non ça ne vous dérange pas ! Very Happy

]

Une nouvelle journée à Segur commençait, peu différentes des autres. Enfin presque, étant donné qu'une réunion familiale c'était improvisée sans qu'on ne l'ai prévenu le Mime au préalable, ce qui l'avait quelques peu contrarié étant donné qu'il avait prévu quelques exercices à ses protégés qu'il devrait reporter à plus tard. C'est donc après s'être décrassé et avoir revêtu une tenue plus correcte (chemise blanche et pourpoint de cuir) que le maître d'armes c'était rendu au Salon d'opale où devait se tenir les retrouvailles familiales. Ayant eu vent que le retour du seigneur Argawen était à l'origine de cette agitation, le Mime avait laissé couler, bien qu'il regretta de devoir passer le reste de la journée à veiller sur la vaste tribu plutôt qu'à s'entraîner.

C'est donc sur les pas d'une Mélissandre bien pressée que l'ex-spadassin entra dans le salon, l'épée au fourreau. Il reconnu le couple Dehuit de Malemort qui s'était déjà installé. La remarque de l'Ours l'amusa, et il profita pour s’introduire alors que Mélissandre de l'avait pas vu arriver.

-Nul autre que ses frères et moi même messire. Et croyez bien que je m'assure qu'il en reste ainsi pour le moment.

Un léger regard vers sa plus jeune protégée dont il savait qu'elle connaissait bien le pouvoir de ses charmes de jeune fille. Le Mime s'inclina légèrement.

-Messire Argawen, Dame Pattricia. C'est un plaisir de vous revoir en ces lieux.

Il remarqua que l'Ours semblait fort épuisé, ainsi que quelques blessures et une béquille. Le chevalier semblait avoir eu quelques "embêtements" ces derniers temps.

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