La rencontre redoutée

Nombre de messages : 76 Date d'inscription : 27/10/2013

Foulques avait eu l'idée de faire se rencontrer sa grande sœur Blanche ainsi que son aimée Dally, il avait donc pensé à ce que les deux femmes qu'il aimait beaucoup, mais d'une façon différente chacune se rencontrent dans les jardins de Ségur. Le jeune prince adorait ce lieu verdoyant, il aimait s'y recueillir lorsqu'il étudiait encore au château et qu'il ne devait pas trop s'éloigner du domaine. Le lieu étant paisible il espérait que la discussion qu'auraient les deux femmes le serait aussi.

Il se rendit donc au parc, marchant d'un pas souple, le jeune Malemort semblait détendu. Il alla s'asseoir sur un banc non loin et il commença a bronzer au soleil. La journée était propice à la discussion, il faisait beau, il n'y avait pas trop de vent, il ne faisait pas trop chaud, Foulques était de bonne humeur. Tout se déroulait bien pour l'instant et il attendit que son aimée et sa sœur le rejoignent, fermant les yeux et exposant son visage à la chaude lumière du soleil, chantonnant des chansons de son enfance qui avaient encore leurs places dans ce lieu calme et paisible.

Nombre de messages : 14 Date d'inscription : 20/04/2015

Une idée merveilleuse. Une de celles qui terrifiaient Dally. Des Malemort, elle en avait vu. Elle en avait entendu. Et parfois, cela avait fait office de véritables joutes verbales. Puis la rouquine avait prit la fuite, par amour ou par folie. C'était précisément ce qu'elle avait redoutée ; cette rencontre, avec Blanche. Comment allait-elle pouvoir expliquer qu'il s'agissait là de réels sentiments ? Elle, qui n'avait jamais connu tout ceci avant ce jour. Elle, qui au final n'avait jamais grandit qu'avec l'amour de sa famille. Mais pour Foulques, elle était capable de beaucoup de choses.

Ayant revêtit une des rares robes qu'elle possédait, Dally prit le chemin du parc comme le lui avait indiqué Foulques. Se mordillant la lèvre la rouquine se retrouva beaucoup moins sur d'elle en voyant le parc se dessiner devant elle.

Remarquant que Foulques y était déjà, la jeune d'Arden inspira avant d'aller à sa rencontre. Si jusqu'à présent elle avait quelques fois senti les battements de son coeur, elle était capable à présent de l'entendre battre comme si elle y avait collée une oreille.. Glissant sa main contre le bras de son aimé pour lui faire sentir sa présence, la rouquine laissa un léger sourire fendre ses lèvres.

Comtesse Nombre de messages : 588 Date d'inscription : 26/12/2009

Blanche était prévenue de la visite de son jeune frère, elle l'attendait, lui et la demoiselle qu'il désirait lui présenter, dans le parc. Profitant de l'attente pour discuter avec le jardinier de l'agencement du parc, avec l'hiver, certaines allées ayant particulièrement souffert, le printemps serait la période idéale pour y remédier et ajouter une mare prés d'un bosquet ou planter une nouvelle rangée de fruitiers... les confitures d'abricots, les jumelles avaient toujours adoré la confiture d'abricots, ce n'était parce qu'elles grandissaient que leur passion enfantine devait disparaitre, du moins, était-ce ce que Blanche estimait et... cela tombait bien, l'avis de Blanche, à Ségur avait force de loi !

Revenant maintenant vers le logis, la Princesse ne put manquer d'apercevoir Foulques, ainsi que la silhouette qui l'accompagnait. Esquissant un large sourire d'amour t de ravissement, Blanche agite la main avant d'accélérer le pas pour le rejoindre et le prendre dans ses bras, bien qu'il fut maintenant plus grand qu'elle, il restait son petit démon de frère, celui qui adorait cacher ses poupées ou lui quémander des sucreries avant d'aller au lit, le soir et qu'elle ne manquait jamais de lui céder.

Foulques ! Mon chéri, tu as encore grandit ! Je ne vous attendais pas avant une bonne heure, je n'étais même pas là pour vous accueillir ! Comment te portes tu ? Tu as fait bon voyage ? J'ai fait préparé ta chambre et des appartements pour ton invitée, vous ne pensiez pas partir avant quelques jours, de toute façon, n'est ce pas ? Et bien, qu'attends tu pour faire les présentations ?

Tournant la tête vers la jeune femme, Blanche l'évalue rapidement en souriant avec curiosité et bienveillance, curieuse comme toujours, d'en savoir plus et de veiller à ce que le petit coeur précieux de son Foulquounet ne soit pas brisé.

La rencontre redoutée Quotid12

Nombre de messages : 76 Date d'inscription : 27/10/2013

Dally n'avait pas mis longtemps à rejoindre son prince. Foulques sourit lorsqu'il sentit la douce main de son aimée sur son bras, il se leva alors et posa un baiser près de sa bouche. Il regarda alors dans les yeux de sa rousse qui était toujours plus sublime.

- Vous voilà enfin mon amour, vous avez fait vite, j'espère que le parc du château vous plaît.

A peine avait-t-il salué sa rouquine que le couple fut rejoint par la grande et belle sœur de Foulques, Blanche.
Il la remarqua au loin sa chevelure brune au vent marchant rapidement vers lui et lui souriant, ce qui trahissait sa joie de retrouver son petit frère. Ils s'enlacèrent comme ils ne l'avaient pas fait depuis longtemps et sa sœur l'assaillant de question, il lui répondit.

- grandit ha je ne sais pas, c'est possible.

Il se frotta l'arrière du crâne et sourit.

- Oui je suis arrivé il y a peu mais je savais que je n'allais pas tarder à te voir alors je me suis tout de suite dirigé vers le parc, les domestiques se sont gentiment occupés de nos affaires. Le voyage c'est plutôt bien passé, je pense que nous resterons ici le temps de nous reposer.

Il en arriva alors à la présentation de sa chère et tendre. Il mit une main dans le bas du dos de son aimée.

- Blanche, voici Dally Mathilde de Lantwyck, la femme avec qui je souhaite passer ma vie entière et l'éternité encore.

Il se doutait que cette présentation ferait plus ou moins réagir sa soeur et sa rousse, mais il n'était pas là pour cacher son attirance pour Dally.

Nombre de messages : 14 Date d'inscription : 20/04/2015

D'ordinaire très peu timide, Dally aurait sans doute parler des jardins qu'elle chérissait à Dunkerques, ainsi que les promenades qui était possibles d'y faire. Mais là, sur les terres Malemort, elle hocha simplement la tête.

Il a l'air magnifique ! Vu d'ici en tout cas, il l'est.

Tournant le regard, la rouquine aperçue l'arrivée d'une femme. Très vite, Dally comprit qu'il s'agissait de Blanche. Jamais Foulques n'avait préciser qu'elle étant en beauté. Joignant ses mains sur le devant de sa robe en se mordillant discrètement la joue, la jeune femme laissa ses cérulés admirer les retrouvailles. Sans aucun doute, Blanche était une femme à la prestance remarquable et au charisme rarement connu de Dally.

Silencieuse, la d'Arden se sentit rougir quand le regarde de la brunette se tourna vers elle. Et l'exaspération la gagna ensuite à la présentation de Foulques. Qu'il était têtu! Bien que cela soit sans aucun doute la plus belle chose qu'on lui ai dite, elle ne s'attendait pas à ce que les choses soient mises ainsi sur le tapis. Alors elle se contenta de lancer un regard surpris vers son prince.

Se rappelant les quelques "cours" que lui avait donner Foulques, Dally reporta son attention à Blanche, et exécuta une révérence.

Votre Altesse. Je suis ravie de vous rencontrer.

Comtesse Nombre de messages : 588 Date d'inscription : 26/12/2009

Après avoir dument accaparé son petit frère et s'être assuré qu'il soit en bonne santé, la Princesse prend note de ses réponses avant de saluer la jeune dame qui l'accompagne... Jolie, très jolie, il était logique de deviner l'engouement de son frère et elle trouvait cela adorable... Bien entendu, en tant que soeur ainée aimante et légèrement sur-protectrice, son devoir était d'apprendre à connaitre l'élue du coeur de son cadet et de s'assurer qu'il soit entre de bonnes mains...

Soyez la bienvenue, Dally Mathilde, ainsi que vous l'aurez compris, je suis Blanche, la soeur ainée de Foulques et c'est un plaisir de vous recevoir à Ségur aujourd'hui.

Indiquant au couple de prendre place, Blanche procède au service, leur tendant une coupe d'hypocras, elle salut la damoiselle.

Je m'en voudrais de passer pour une personne trop austère mais nous n'en sommes point encore à signer de contrat de fiançailles ou à publier les bans en vue d'une noce... Je crois important, lorsqu'il s'agit de mariage, de veiller à ce que les choses se passent correctement. C'est une décision qui engage pour la vie, je ne conçois pas les divorces et autres annulations qui souillent à jamais le nom de trop de grandes maisons. Mais, dites moi, comment vous êtes vous rencontrez tous les deux ?

Nombre de messages : 76 Date d'inscription : 27/10/2013

Foulques s’installa de nouveau sur le banc entre les deux femmes et pris volontiers le verre proposé par sa sœur. Il écouta ce qu'elle disait, cela ne l'étonnait pas il savait que sa sœur voulait se renseigner avant de donner son approbation. Il pris une gorgée d’hypocras et répondit.

Eh bien nous nous sommes rencontré lors d'un de mes voyages dans notre chère royaume, je me trouvais à Montluçon et j'avais décidé de sortir m'aérer et de passer par une taverne. C'est alors que j'ai rencontré Dally.. ce fut une rencontre..hum on va dire qu'elle était originale..

Il fit un grand sourire et regarda sa chère et tendre pour qu'elle raconte sa version de la rencontre, il se doutait que les détails ne seraient pas épargnés.

Nombre de messages : 14 Date d'inscription : 20/04/2015

S’asseyent à l'invitation de Blanche, Dally lui adressa un sourire. L'espèce peur qui avait grandit en elle lorsqu'elle avait vu la cheffe de famille arrivée était maintenant moins présente. Elle ne semblait pas la regarder avec dégout, ou encore lui parler comme à une vulgaire chiffonnière, ce qui rendait l’atmosphère assez plaisant. Prenant la coupe tendue, la rouquine écouta avec attention la princesse. Et ce qu'elle dit ressemblait étrangement à ce qu'elle tentait de faire comprendre à Foulques ; avec des mots plus doux certes, mais le fond était presque totalement présent. Se mordillant la lèvre, Mathilde écouta Foulques répondre à la question de leur rencontre. Un doux souvenir pour l'un comme pour l'autre, malgré le début cahoteux de leur histoire..

Hé bien nous étions oui à Montluçon.. Je me reposais. J'étais.. enceinte à ce moment là, et ma famille était à Limoges. J'avais besoin de beaucoup de repos, mais aussi de voir un peu de monde, échanger pour oublier tout ce qui me tourmentait. Et Foulques est arrivé en taverne. S'était la première personne que je croisais depuis des jours,

dit-elle en tournant son regard vers le brun comme pour trouver son soutient dans se qu'elle s’apprêtait à dire.

Mais aussi le premier homme depuis mon.. agression. Cette même agression qui m'a fait donner naissance à un fils..

Se mordillant la lèvre, Dally reposa son regard sur le visage de Blanche, espérant ne pas se faire lyncher comme par ces autres femmes de la famille qu'elle avait rencontrée.

Quand Foulques est arrivé, il m'a fait un baise main. Ce qui m'a fait peur, je n'avais pas été touchée depuis cette horrible nuit et.. Mon instinct à parler plus vite que je ne l'aurais penser.. Hm. J'ai.. Sans le vouloir vraiment, giflée Foulques, comme pour me protéger. Alors qu'il ne me voulait aucun mal. Alors pour me faire pardonner j'ai passer du temps avec lui, à parler, de tout de rien.

Les doigts de la jeune femme firent tourner en rond la coupe qu'elle tenait entre ses mains, un peu mal à l'aise de cet aveux.

Comtesse Nombre de messages : 588 Date d'inscription : 26/12/2009

Bien entendu, Blanche comprenait ce que la jeune femme lui confiait à demi mots et sa pudeur s'offusquait terriblement, cependant la cible n'en était pas la victime mais le fait que des hommes capables d'une telle horreur puisse exister et vivre dans ce monde. Elle espérait que le coupable connaitrai promptement le jugement divin et qu'il le ferait sur le gibet d'une potence, après un tourment bien long et particulièrement sanglant. Malgré l'effroi de la situation, pourtant, elle ne peut s’empêcher de rire de bon coeur lorsqu'elle apprend que Foulques fut l'objet d'une bien étrange façon de répondre à ses salutations.

J'espère que la prudence aura conduit mon frère à ne plus renouveler le risque d'encourir vos foudres, Damoiselle ! Encore qu'un Malemort puisse être parfois bien têtu et que le contraire ne m'étonnerait guère !

Ainsi dont, Foulques avait conduit à elle, une jeune femme qui n'était plus vierge, qui avait un enfant et dont le nom de famille ne figurait pas dans le "top ten" des familles les plus nobles de France, ni dans celui d'Empire, d'Espagne ou d'Angleterre... La chose n'était pas grave, en soit, les jeunes filles nobles pouvaient être plus dépravées qu'une honnête roturière et Blanche avait toujours dit à ses cadets que les Malemort étaient suffisamment riches pour ne pas avoir besoin de conclure des unions pour accroitre une fortune ou une renommée parfaitement établies Bien sur, si leurs ardeurs respectives se portaient vers des personnes dotées, Blanche ne s'en plaindrait pas, mais elle n'en ferait jamais la condition à sa bénédiction. Dés lors que ces personnes auraient dans le cœur les qualités nécessaire pour porter le nom de Malemort : de l'Honneur, le respect des traditions et la capacité à aimer farouchement celui ou celle à qui ils se liaient... Le temps, seul, dirait ce qu'il adviendrait de ce couple, que cependant, elle considérait d'un oeil favorable.

Ainsi donc, vous avez un enfant ? Une fille ou un garçon ? Comment l'avez vous appelé ? Les enfants sont la plus grande bénédiction du Très Haut et, peut être que ce dernier vous a donné le votre afin de vous rappeler que la lumière peut naitre même au cœur des plus terribles ténèbres.

Elle ne doutait pas que Foulques veille à ce que ni l'enfant, ni la mère, ne manque de quoi que ce soit, aussi ne s'enquit-elle pas de la situation financière de la Damoiselle.

Nombre de messages : 76 Date d'inscription : 27/10/2013

Foulques se frotta l'arrière de la tête lorsque Dally raconta le passage de la claque après le baise main, il imaginait toujours son image stupéfaite lorsqu'il avait été surpris par la claque, ce qui le faisait rire. Il sourit aussi à sa sœur lorsqu'elle dit que les Malemort étaient têtu et ça les deux femmes ne le savaient que trop bien que le jeune prince avait une tête de bourrique.

Oh ça non je fais toujours attention à mes gestes maintenant! Enfin j'essai..hum.

Il repensa à toutes les maladresses qu'il avait eu avec la rouquine et toutes les fois où elle avait réagit tendrement au lieu de le frapper. Vint le moment où Blanche voulu parler de Maël, Foulques voulu répondre mais il se dit que pour l'instant il n'était pas son enfant, enfin pas pour Dally, c'est pourquoi il laissa parler la mère de l'enfant.

Nombre de messages : 14 Date d'inscription : 20/04/2015

Le rire de Blanche rassura la rouquine. Ainsi, même si elle s'en doutait, les Malemort étaient tous des têtus. Et lorsque deux caractères se rencontrent, et apprennent à s'aimer, il en sortait quelques désaccord, mais aussi et avant tout, beaucoup de partage. Puis le sujet de son fils vint sur le tapis. Pourtant elle devrait si faire ; il faisait parti intégrante de sa vie, jusqu'à sa mort, qu'elle le veuille ou non. Mais le temps finira par guérir ses blessures, et se fils obtiendrait tout l'amour qu'il lui sera permit de recevoir. S'était certain. Ne serait-ce que par elle même, qui ne pouvait se contraindre à laisser sa chair hurler le soir, que par Foulques..

J'ai eu un fils. L'histoire de son prénom est tout aussi lié à Foulques pour tout vous dire. Eloane-Ambre voulait savoir comment je comptais nommer mon enfant. J'avais choisis Melvyn, et.. Foulques n'a pu retenir un magnifique "Maël de Malemort". Ce qui à causer encore une discorde dont je n'ai pas pris part.. Mon fils s'appel donc Melvyn Amaury Maël de Lantwyck.

Glissant à nouveau un regard vers Foulques, elle osa au passage lui prendre une main.

Et malgré les épreuves, les début ratés de mère que j'ai pu faire, Foulques à toujours été derrière moi. Il prend soin de mon fils, bien plus qu'il ne devrait, je le lui ai toujours dis. Mais je ne peux pas lui reprocher de l'aimer, même si je n'arrive pas à comprendre tout ce qui le pousse à s'entêter ainsi envers l'éducation de Maël. C'est finalement lui, notre lumière.