Cérémonie d'automne n'a rien de monotone

Nombre de messages : 5 Date d'inscription : 29/10/2007

(/HRP désolé pour le retard.../HRP

Enguerrand s'était tenu coi durant la cérémonie, et surtout l'incroyable échange d'amabilités entre sa soeur de sang, Marie, et son frère de la Licorne.

Souriant aux deux bambins venus l'accueillir, il se baissa légèrement pour se placer à leur heuteur.

bonjour à tous les deux. Enchanté de faire votre connaissance. Je suis effectivement venu pour assister à la fête, qui, j'en ai bien l'impression, risque d'être fort savoureuse.

Petit sourire en coin, avant d'ajouter.

Et si je traduits bien votre "masculer", il est effectivement fort préférable que mes bottes soient propres, sans quoi j'aurais pu le regretter jusqu'à la fin de mes jours.

Du coin de l'oeil, il vit Mac Tyle se diriger vers lui, et tous deux s'engagèrent dans une discussion captivante sur l'académie militaire que Mac venait tout juste de rejoindre en tant que maistre de conférence.

Entendant prononcer son nom à plusieurs reprises, il se reconcentra sur les discussions en cours.

Bon sang. Mais ils en sont encore à cette histoire de routes boueuses? incroyable.

La cérémonie semblait toutefois se dérouler à peu prêt correctement. D'un signe de tête, il montra à Mac le nouveau Seigneur.

Allons féliciter ce cher Flaiche, si tu veux bien. Mais avant tout, si tu le permets, je vais présenter mes hommages à la maitresse des lieux.

Se dirigeant à grands pas vers le petit groupe, il inclina brièvement le torse en guise de salut à l'attention de la Comtesse Nebisa.

Votre Grandeur, mes respects. Merci à vous de nous avoir convié à cette cérémonie.

Puis, déposant un poutou sur la joue de sa petite soeur.

Marie, bonjour à toi, soeurette. Sourire malicieux. Aristote, que le rouge aux joues te va si bien.

Enfin, il salua le dénommé Guilhem d'un signe de tête, puis la main posée sur sa poitrine, salua son frère de la Licorne.

Frère Stannis. Ravi de te voir en ces lieux. J'ai suivi d'une oreille distraite ton échange concernant les routes limousines avec notre comtesse, et je t'assure qu'elles ne sont pas tant pires que bien d'autres.

Ajoutant, le sourire se faisant plus large encore.

D'autant que les pierres sembleraient faire défaut, certaines personnes semblant consommer grand nombre de ces matériaux pour l'édification de tours diverses et variées....une sorte de marotte, en quelque sorte...

Nombre de messages : 42 Date d'inscription : 20/01/2007

Tiens, son frère sortait de sa léthargie, pardon de sa discussion militaro éducative, pour lui coller un poutou sur la joue et en vanter la couleur.

Marie le regarda continuer sur sa lancée du coin de l'oeil en marmonnant que non ces joues n'étaient pas rouges....

Pierres? Tours? Alors là!

Oui parlons-en des pierres et des constructeurs de tours! J'attends toujours la mienne, toute équipée, clés en main.. A les promesses des promoteurs, je suis sûre qu'on en reparlera dans des siècles tiens.

Remarque jouer avec une bombarde ou des tits soldats grandeur nature en leur expliquant comment on fait tout sauter, y compris ses petits camarades et soi.

Non mais des fois! Rouges ces joues? Ce qu'il fallait pas entendre.

Nombre de messages : 5 Date d'inscription : 29/10/2007

Oups, visiblement, il avait réveillé la bête...

Allons, allons Marie. Je t'ai promis une tour, tu auras une tour. Maintenant, à toi de voir aussi...veux tu refaire paver les routes du Limousin, ou bien avoir une jolie tour bien droite, imposante, que toute la noblesse des environs t'enviera?

Il sourit largement avant d'ajouter, dans un grand éclat de rire.

Tu viens d'ailleurs de me donner une idée. Pourquoi ne pas demander à mes chers cadets de venir faire un petit exercice pratique d'édification de structure défensive. Ce serait d'ailleurs pleinement en relation avec les enseignements de cette session.

Reprenant son calme, il conclut.

Aurais-je l'honneur de recevoir l'agrément du Comté pour celà? Fourniture de main d'oeuvre ET de matériaux pour un cours pratique des plus importants...Au pire, si tu ne veux pas, je peux toujours leur refaire faire un tir de bombarde, bien sur...je ne me lasserai jamais de ces petites joies...

Nombre de messages : 42 Date d'inscription : 20/01/2007

Non mais tu n'as qu'à dire qu'on ôte les pierres des routes pour que tu puisses faire mumuse à faire des tours avec aussi! Nan mais je rêve.

Et non tu n'auras pas l'agrément du Comté pour ton exercice, mais tu auras le mien. Ma demeure à Ventadour attend depuis des mois que tu daignes t'en occuper.

Marie pâlit en entendant le mot bombarde dans la bouche de son frère. Encore une sacrée trouvaille qu'il avait fait en dégotant ça Aristote sait où. Et il allait nous faire sauter quoi le frangin cette fois? Le Château de Limoges? Non mais vraiment, ils avaient tous décider de la faire blanchir avant l'heure. Deux frères, un aimant les jouets dangereux faisant boum, l'autre adorant monter des armées à tour de bras. Folle, c'est ça, ils voulaient la rendre folle. Pas d'autre explication.

Nombre de messages : 5 Date d'inscription : 29/10/2007

Soupir de découragement, à peine accentué pour augmenter encore l'image qu'il voulait donner. Décidément, cette comtesse était des plus intraitables.

Bon, bon, ça va, ça va, j'ai compris. Même pas moyen de profiter un peu du fait d'avoir une soeur pour Comtesse, tiens. Bon, alors, pour ta tour, on va voir ce qu'on pourra faire. Mais je dois t'avouer qu'entre toutes ces alertes et départs précipités, je n'ai pas trop eu le temps de me pencher dessus, mais je te promets que je vais tâcher de ma rattraper.

Regardant Flaiche, histoire de détourner la conversation du sujet brulant des tests de bombarde.

Et ton Gardon, ou plutot Messire Gardon, il nous fait quoi là? C'est l'émotion? il a l'air complètement absorbé, plongé dans ses pensées ou je ne sais quoi d'autre. Le mariage peut être? non?

Nombre de messages : 87 Date d'inscription : 28/10/2007

Arf, elle bloque la route... Avant de rester un instant (de trop) interdite devant la dernière répartie, lui permettant de se décaler au moins à moitié en dehors du cadre de la fenêtre.

Bin, oui, il était question de prune... Il est toujours question de prune, non? Quand à Urbs de Serves, il est mort, donc prétendre s'être trouvée avec lui montre que vous avez bien assez bu ce soir...

Il se penche alors en avant pour subtiliser le verre de prune des mains de Nebisa avant de le boire lui-même, avec un regard en coin pour MarieAlice, de façon à être bien visible par son hôtesse.

Comtesse Nombre de messages : 1429 Date d'inscription : 19/11/2006

Son verre ! Il lui prend son verre ! Et revoilà qu'il lorgne marie ... Et il la vouvoie... Cette fois .. ça en est trop...

Urbs est vivant... autant que je le suis et il est réel autant que ceci l'est ! Monsieur le Baron...

Les yeux brillant d'un éclat rageur, du talon, pointu, de sa bottine de cuir, elle écrase les orteils du baron, lui envoyant un coup de coudes dans les cotes avant de récupérer son verre

Nombre de messages : 87 Date d'inscription : 28/10/2007

C'est ça, et d'ailleurs il boit gentiment avec Lévan deux à l'auberge du coin...

Aïeuh! Mais c'est qu'elle a les bottes et les coudes pointus! Elle ne mange pas assez!

Et voilà, les ravages de l'alcool...

Comtesse Nombre de messages : 1429 Date d'inscription : 19/11/2006

ça suffit ! J'ai presque pas bu et je ne suis pas ivre !

Agaçée de voir qu'il a même pas mal, elle songe un instant à gratifier sa virilité d'un coup de genoux mais renonce au dernier moment... enfin pour l'instant...

Laissons Urbs de Serves là ou il est... si demain l'église signe un parchemin le déclarant vivant, vous serez sans doute ravi de retrouver la mémoire... Et cessez de lorgner la poitrine de ma comtesse ! Et je ne suis pas ravagée !

Nombre de messages : 42 Date d'inscription : 20/01/2007

Bon sourire entendu, il avait bien dit qu'il s'en occupait de sa tour et il avait intérêt à nouveau.

Par contre le spectacle reprenait devant elle, ballet impromptu entre Poitou et Marche, à savoir qui allait gagner de ce duel.

Ouch.. Marie fronça le nez en voyant la bottine s'écraser sur les orteils du Baron. Ca devait faire mal surtout suivi d'un coup dans les côtes. Pour un peu elle l'aurait plein sans ce clin d'oeil qui lui avait lancé en piquant le verre de Neb. Du coup il méritait bien l'avalanche de coups.

Flaiche.. Je ne sais pas Quiqui.. L'émotion ou bien l'alcool.. Au choix.

Une gorgée de violette, le regard rivé sur le duo.

Nombre de messages : 87 Date d'inscription : 28/10/2007

Euh, je ne lorgne rien, c'est votre vision semble défaillir... Quand je vous disais d'arrêter l'alcool...

Encore une main qui fuse, pour tenter de se saisir à nouveau le verre... On a de la suite dans les idées ou on en a pas... Ah tiens, la Comtesse qui regarde, ayant arrêté sa discussion de tours avec Enguerrand... Et hop, un nouveau grand sourire, histoire d'achever de faire bouillir Nebisa.

Comtesse Nombre de messages : 1429 Date d'inscription : 19/11/2006

Je vous interdis de me gratifier de vos sermons et conseils et en particulier sur la boisson !

Mais il veut lui voler son verre à nouveau ! Et... Et... encore ces oeillades ravageuses... Elle pousse un cri de rage en appliquant ses paumes sur la poitrine du héraut, le poussant en arriére vers l'encadrement de la fenêtre béante

VOILA POUR CALMER TES ARDEURS STANNIS DE CHAUVIGNY !

Nombre de messages : 42 Date d'inscription : 20/01/2007

Encore une oeillade, et Flaiche qui ne réagit pas. QU'il ait confiance en elle d'accord mais qu'il supporte ça... Le sang de Marie commençait à bouillir et le verre fut vider rapidement, poser vide pour en prendre un plein.

Ouh là... Ca commençait à sentir le plongeon pour le Baron là. Les douves en cette saison, jolie baignade revigorante.

Affaire à suivre.

Nombre de messages : 87 Date d'inscription : 28/10/2007

Oups... Petite bascule en arrière - mais avec le verre de prune à la main! - pour finir dans les douves, juste au-dessous de la fenêtre... Ce n'était pas tellement différent des routes du Limousin, excepté que c'était un peu plus froid, mais c'était peut-être l'heure avancée de la nuit qui donnait cette impression... Se retournant vers la fenêtre dans l'ouverture de laquelle se détachait la Comtesse, il lui crie:

Vous viendrez bien piquer une petite tête?

Comtesse Nombre de messages : 1429 Date d'inscription : 19/11/2006

Est ce que j'ai l'air prête à me jeter à l'eau ?

Sourrire amusé... soupçon de défi... Elle s'avance jusqu'à la fenêtre en défaisant les lacets de sa robe, on va pas gacher une splendide vêture quand me^me, et une fois les jupons et le corsage tombés au sol, seulement vétue d'une chemise de corps légèrement translucide, elle enjambe la fenêtre pour se laisser glisser dans l'eau...fraiche... plus que fraiche...

C'est seulement pour que vous ne vous plaigniez pas que le traitement est inhumain que j'entend démontrer que je peux l'endurer

Nombre de messages : 87 Date d'inscription : 28/10/2007

Ecarquillement d'yeux à s'en éclater la pupille en la voyant se dévêtir pour finalement entrer elle aussi dans l'eau... Et une série de récriminations sur l'hospitalité, soigneusement élaborées, qui tombent à l'eau (et c'est le cas de le dire), franchement... Elle n'aurai vraiment pas du tant boire... S'approchant d'elle, lui tendant la main pour se proposer à l'aider à sortir du marigot:

Votre Grandeur, si vous voulez bien me permettre de vous aider à sortir de cette mare boueuse...

Comtesse Nombre de messages : 1429 Date d'inscription : 19/11/2006

Sans trop claquer des dents, le souffle coupé par la température horriblement froide de l'eau, elle marmonne

J'ai un nom et c'est pas "votregrandeur"...

Frissonante dans ces eaux pour le moins douteuses, elle se réjouit de le voir manifester l'envie d'en sortir au plus vite et lui tend la main sans attermoiements

Nombre de messages : 87 Date d'inscription : 28/10/2007

Pourtant je trouve que ça sonne bien moi "votregrandeur", non?

La tirant hors de la douve, il regarde vers la fenêtre, se rendant compte que c'est un peu haut, en fait...

Je crois qu'il va falloir faire le tour, pour rentrer... On ne va pas arriver à grimper là, je crains...

Nombre de messages : 6 Date d'inscription : 28/10/2007

En grande discussion avec Dege, Flaiche avait suivit le petit jeu en se retenant d'intervenir. Ne souhaitant pas faire d'esclandre en ce jour particulier, il avait préféré ne pas s'interposer, se disant que même si Stannis ce jouait des deux comtesses, elles n'en étaient pas dupe et saurais lui faire payer ses excès.

Cependant, l'affaire en arrivait a un point ou il se pavanait encore honteusement, sans que de sérieuses représailles ne lui ai fait ravaler ses actes et paroles.

Flaiche se dirigea vers la fenêtre et fixa Stannis, un air totalement neutre sur le visage, mais lui faisant comprendre qu'ils avaient une ou deux petites choses a mettre au point

Comtesse Nombre de messages : 1429 Date d'inscription : 19/11/2006

Je préfére "nebisa"... tu le sais trés bien...

Hoche la tête en claquant des dents, se disant qu'elle aurait mieux fait de rester au sec et de simplement le frapper comme d'habitude...

On peut faire le tour par le parc... c'est... le plus court... et... trouver des couvertures et des vetements secs...

Ces eaux puissaient elles leurs sources dans la lointaine russie pour être si froides ? Elle y pensera à deux fois avant de s'en éapprocher... les bras serrés autour e sa poitrine pour essayer dérisoirement de se réchauffer, elle indique vaguement la direction à prendre

Nombre de messages : 87 Date d'inscription : 28/10/2007

Trouver des vêtements secs? Parce que bien évidemment je suis venu avec des vêtements secs dans mes fontes, comme à chaque fois...

Tout en râlant - faut pas perdre les bonnes habitudes - il tire alors doucement Nebisa dans la direction signalée... Elle n'a pas l'air en forme, elle ne râle plus, elle... Au passage, il manque complètement Flaiche à la fenêtre, d'ailleurs.

Nombre de messages : 5 Date d'inscription : 29/10/2007

PLOUF!

Alors qu'il était encore en train d'observer la salle, Enguerrand n'avait pas vu la fin de l'échange entre la Comtesse et Stannis.

C'est en se retournant brusquement après le bruit de plongeon, qu'il eut juste le temps d'apercevoir en premier lieu un tas de vêtement inerte...Ciel...Nebisa....que lui était t'il arrivé? Malaise? mal mystérieux et inconnu qui faisait rétrécir subitement les malheureux atteints? hallucination? Il allait se précipiter lorsque ses yeux élargirent le champ, lui permettant juste de voir la Comtesse passer par dessus le rebord de la fenêtre et se laisser tomber à l'eau.

Héberlué, il se mordit la joue pour s'assurer ne pas avoir rêvé.

Heu...Marie...j'ai raté quelque chose là je crois, non? Je ne savais pas qu'on devait se baigner après une cérémonie de vassalité...une sorte de baptême, c'est ça?

Il sourit largement, puis ne put retenir un fou rire provoqué par le comique de la situation.

Comtesse Nombre de messages : 1429 Date d'inscription : 19/11/2006

Je... t'en passerai.. des vêtements...

Ses frissons s'intensifient alors qu'ils commencent à marcher, ses pensées se font plus lentes et difficiles mais elle avance machinalement... Peut être qu'elle a en effet trop bu, peut être que le cou de fouet de l'eau glaçée rend son esprit apathique d'autant plus... Que dirait-elle si c'était un patient qu'elle devait raiter qui manifestait ces symptomes ? Ah oui.. préciser les vêtements... pas les siens... d'abord stannis serait pas beau en robe même avec plein de dentelles...

Fransou... a laissé quelques vêtements dans une malle... Tu seras mieux... pas envie... attrapes la mort par ma faute... serais capable de te plaindre... et de plus revenir me voir...

Nombre de messages : 42 Date d'inscription : 20/01/2007

Ouh là... Un moment tout le monde était là à discuter, la seconde suivante deux n'y étaient plus, par contre un plouf signala leur arrivée.

Flaiche bougea enfin mais un peu trop tard, faisant lever les yeux de Marie au ciel. Peu réactif le Gardon aujourd'hui.

Non on ne doit pas se baigner mais tu sais moi aujourd'hui je ne cherche plus à comprendre.

Nombre de messages : 87 Date d'inscription : 28/10/2007

Bah, parce que ça te dérangerait, que je ne revienne pas?

Ton surpris, alors qu'il essaie de trouver son chemin dans ce *@#&§ de parc, chacun de ses pas accompagné d'un petit "floc" sonnant fort harmonieusement avec ses éternuements... Finalement, il y faisait quand même froid, dans ces douves...

» Plus ne m'est rien...