Ségur le Château
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 Une cavalière et une triste nouvelle

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Mariette

Mariette


Nombre de messages : 6
Date d'inscription : 30/01/2008

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MessageSujet: Une cavalière et une triste nouvelle   Une cavalière et une triste nouvelle Icon_minitimeJeu 31 Jan - 20:06

Une cavaliere braillarde approcha des grilles de Segur. Braillarde, Braillarde, disons surtout que la voix ne correspondait pas vraiment à la stature de l'ecuyère qui se tenait là, dans son long manteau et le couvre-chef qui la couvraient totalement. Seule une chevelure de feu dépassait de l'ensemble. Braillarde donc... à la voix aigue, presque ténue par moment.

Plus l'ensemble se rapprochait plus le cri était percant. Mais une autre voix se faisait également entendre, plus grave celle-là, plus proche de l'idée que l'on se faisait d'une femme de cet age.


Allons, allons, calme toi je t'en prie... allons....
oui oui.... tu seras digne de l'autre, mais je t'en prie.... silence....

Arrivant au pas devant le corps de garde, la jeune femme, qui semblait fixer un point dans son bras releva brusquement la tete. La jument s'était arretée.
Elle avait le regard un peu perdu mais aussi exaspéré. C'est vrai quoi ! On lui demandait de venir séance tenante avec suite et bagages à Segur, puis finalement, c'est seule avec ce paquet qu'elle arrivvait ! On la reprendrait à répondre aux pigeons de son maitre. Plus jamais ! il avait trop poussé sa patience là !

En un éclair elle revit les évenements de la veille....
L'équipage.... versé dans le fossé.... la marre de sang.... les corps, égorgés.... marre de sang.... puis le faible cri....
Ce cri qui l'avait attirée plus près. Les armoiries qu'elle avait reconnues. Chose rare d'ailleurs. 'reusement que c'était celle d'un gars de chez elle, sinon.... jamais....
La pauvre dame.... la vicomtesse... plus morte que vive... en tran de mettre le bébé au monde.

Le regard de cette femme ! Toujours elle s'en souviendrait ... pour sur !
Le soulagement de la dame en voyant l'écu fermant sa cape et indiquant sa maison...

Avec les deux suivants qui l'accompagnaient, ils avaient aidé la malheureuse autant qu'ils le pouvaient. L'aidant ainsi à sortir l'enfant... Mais pour la mère.... pour la mère il était trop tard...
Tout juste avait-elle eu le temps de ....
Ses derniers mots.... a peine un murmure....

Sauvez... sauvez l'enfant....
Chez mon parrain... Stannis... Segur...
Mon mari... avertir....
Je l'ai aimé finalement...
Qu'il aime cet enfant...
Dieu fasse qu'il l'aime !


Elle avait alors fixé le bébé une dernière fois, ses yeux.... ses yeux l'avaient regardée, confiante puis.... troubles.... partie.... elle était partie.
Meghann de Frontenac, noble dame normande et épouse du vicomte Cronos d''Yvetot, pair de France, avait rendu son dernier soupir des suites de son accouchement, après ce qui semblait etre une attaque de pillards sur la route la menant vers son parrain.

La rude Mariette avait encore une larme à l'oeil en revoyant la douce dame de Guibray, si fière de son bébé, qui s'était éteinte ainsi....

Aussitot, elle avait confié la défunte aux deux suivants, les chargeant de trouver un pretre pour ensevelir la morte et, après avoir enroulé le nouveau né, affaibli, dans un drap aux armes de la famille d'Yvetot trouvé dans une malle derrière le véhicule, elle avait cavalé à bride abattue en direction de Ségur, pour confier le nourrisson au parrain de la jeune femme.
Elle espérait bien le trouver là, Meghann semblait avoir la conviction qu'il se trouvait à Segur.... espérons qu'elle ne se trompait pas.

Mais on ne l'y reprendrait plus à répondre aux demandes de Gisors ! D'écuyère à nourrice, il y avait là un pas qu'elle n'avait jamais voulu franchir et ne franchirait pas ! Meme s'il était tout mignon le petiot !
Mais Dieu ! qu'il avait de la voix ! Pas besoin d'une armure noire comme son père pour faire fuir les gens !

Revenant à la réalité, elle fixa le garde qui attendait là les visiteurs semblerait-il.... Haussant la voix pour couvrir les pleurs du bébé, elle lui cria


Stannis ! Je cherche un dénommé Stannis !
Dites lui qu'une normande le cherche ! S-T-A-N-N-I-S !
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Firmin

Firmin


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MessageSujet: Re: Une cavalière et une triste nouvelle   Une cavalière et une triste nouvelle Icon_minitimeJeu 31 Jan - 21:30

On cherchait son maître? On cherchait son maître? Firmin, affolé, qui avait entendu qu'Octave, le grand garde roux, le faisait aussi appeler à l'écurie, ne savait plus ou donner de la tête... Finalement, il se décida pour l'entrée. Si ça devait toucher directement le Maître, c'était important, plus que les lubies d'un garde qui avait, paraît-il, eu quand même fichtrement l'air en colère... Et les colères du rouquin... Quand on était un simple valet de la carrure de Firmin, on y prenait garde.
Un plateau encore à la main, dont il se débarassa sur le pilier en haut de la main-courante de l'escalier, il accourut donc en dévalant les marches, manquant par deux fois en rater une, pour se retrouver peu après au niveau de la poterne où le second garde maintenait suspicieusement à la pointe de sa lance un cavalier... Non, une cavalière! Mais quel balourd, celui-là!


Ho, le garde! Baisse donc ta lance, tu ne vas pas avoir peur des pucelles, quand même!

Oh, mais qu'avait-elle donc en son giron, la donzelle! Un bébé? Etait-ce des manières, franchement, que de faire la route à cheval avec un bébé à la main! Le pauvre petit risquait la pneumonie, à coup sûr! Heureusement, ce ne devait pas encore être le cas, il criait toujours bien vigoureusement... Mais c'était traître, ça, les pneumonies. Son cousin avait perdu ainsi son seul fils, et la mère par la suite... Rappeler leur souvenir ne ferait pas grand-chose pour le bien être de celui-ci, aussi décida-t-il de prendre les choses en main sans attendre l'avis du Baron.

Allons, damoiselle, entrez donc! Ce petit risque la mort! Venez donc, je vous mène à l'éc...

Non, pas à l'écurie, idiot! C'est de là que braillait l'Octave, il y a donc forcément un problème à l'écurie... Faut l'emmener ailleurs! Se trémoussant désagréablement pour chercher une solution pendant deux longues secondes, Firmin finit par se décider pour ce qui était somme toute le plus logique, compte tenu du fait que la dame était sans doute du peuple, pour avoir attendu ainsi à la grille.

Euh... Aux cuisines. Oui. Venez, je vous emmène aux cuisines, c'est là qu'il aura le plus chaud, et nous verrons ensuite pour aller quérir messire Stannis.
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Mariette

Mariette


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MessageSujet: Re: Une cavalière et une triste nouvelle   Une cavalière et une triste nouvelle Icon_minitimeMar 5 Fév - 18:17

Un homme pommadé se présenta devant elle. Tudieu quel cérémonial ! Mais c'est vrai qu'on n'était pas à Gisors ici. Bon, voyons, comment se comportaient déjà les femmes de la haut' qui venaient parfois au manoir.... mmmhhhh....

Nouveau hurlement de nourrisson affamé... impossible de se concentrer avec ces vagissements là. Puis le petiot, il ne se rendait même pas compte de ce qui lui arrivait. Pauvre Orphelin ! C'est d'un sein qu'il avait envie celui-là.

Le pommadé commença à parler, au moins éloigna-t-il la pointe de son épée de son menton. N'eut-elle eu le précieux fardeau dans les bras qu'il aurait vu à qui il avait affaire c't'homme !


Ca ! J'vous l'fais pas dire qu'il va attraper mal c'te petiot si on ne le rentre pas bien vite ! mais dites moi... c'est vous le Stannis qu'on m'a envoyée trouver ?

Dignement, elle ne releva pas la tete en comprenant qu'il voulait l'envoyer à l'ecurie avec son paquet. Comme le faisaient les dames qui peuplaient les moments de détente du vicomte qu'elle servait, parfois pour son grand dam, elle haussa le menton dédaigneuse. Maitresse d'armes peut-être, palefrenière... non.
Mais ce n'était pas le moment de faire la leçon à ce valet coincé, trouver ce Stannis d'abord


Ah non, c'est t'y pas vous. Et bien qu'attendez vous ?
M'nez moi donc dans vos cuisines à ce Stannis, qu'on en finisse ! C'est que j'ai les oreilles qui chauffent moi après c'te route en chorale... Puis l'a faim l'braillard, y point d'nourrice dans l'coin ?


Mais docilement, elle se rendit à la raison et suivit l'homme qui lui ouvrait la route
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Firmin

Firmin


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MessageSujet: Re: Une cavalière et une triste nouvelle   Une cavalière et une triste nouvelle Icon_minitimeMer 6 Fév - 12:07

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MessageSujet: Re: Une cavalière et une triste nouvelle   Une cavalière et une triste nouvelle Icon_minitime

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