[Joutes Nuptiales] Les demi-finales

Nombre de messages : 65 Date d'inscription : 10/01/2008

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Nombre de messages : 50 Date d'inscription : 28/01/2008

Juliette d'Harles de Lasteyrie, Baronne de Mervans Dame de Meyssac et d'Etroyes contre Geoffroy d'Harlegnan dict Lunconnu, Baron d'Ingelmunster, Heraud Flandre, Seigneur de Hulst

Nombre de messages : 50 Date d'inscription : 28/01/2008

Estienne Morkar, Duc d'Evreux, Seigneur de Bernouville, d'Aubigny et de la Remuée contre Atto Melani, Vicomte de Beaurepaire et d'Avize

Nombre de messages : 15 Date d'inscription : 23/01/2008

Au petit matin, Estienne Morkar se fit réveiller par Benoit. Il lui annonça qu'un messager était arrivé durant la nuit, et que ce dernier souhaitait le voir rapidement. Soudainement pris d'un irrépressible pressentiment néfaste, Morkar s'habilla rapidement et sommairement et, vêtu d'une simple chemise et de ses braies, fit entrer dans sa tente le messager. Ce dernier portait une livrée normande et ebroïcienne. Morkar se sentit presque défaillir, comprenant simplement ce que le message allait contenir, avant même de le lire. Doucement, Benoit s'approcha de son maitre.

- Vostre Grasce, voici un courrier que je dois vous remettre en main propre.

La main tremblante, Morkar se saisit du parchemin plié, et le regarda un instant, en silence. Il regarda le sceau... son sceau...
Le messager restait raide et droit, mais montrait des signes de sa volonté de repartir sans délai. Sans en faire attention, toujours plongé dans l'étude contemplative du sceau, Morkar ne dit rien. Aussi, d'un geste rapide et précis, Benoit indiqua au messager qu'il pouvait partir. A nouveau seuls, les deux hommes gardèrent le silence. Puis l'écuyer d'Evreux rompit cela en parlant...

- Estienne... Tu devrais... l'ouvrir...
- Oui... je sais...

Mais en réponse, il posa la lettre sur le rebord de la table et s'éloigna. Benoit regarda le message plié, puis son maitre, et à nouveau le message. Il mit ensuite la main sur ce dernier, caressant du bout des doigts le scel rouge.

- Veux-tu que... je le lise ?

Un simple geste indiqua à Benoit qu'il le pouvait. Il prit alors la lettre et l'ouvrit. Il plissa les yeux pour lire une écriture mal habile et déviante. Le babillage était un mélange de français, de normand avec quelques archaïsmes de latin. Mais le sujet profond de la lettre apparaissait. Benoit ravala le noeud qui naissait dans sa gorge. Sans en demander plus, il en fit la lecture.

- C'est un courrier de Thierry...
Mon Duc, je dois t'annoncer que ton épouse Foliedouce a souffert d'une importante rechute dans son mal et qu'elle s'est éteinte brutalement dans la nuit du 26 janvier. Sache que notre chapelain est venu l'assister.

Hum... Je n'arrive pas à lire la fin...

La voix blanche de Benoit s'arrêta. Il regarda le dos de Morkar qui s'affessa. Le Duc d'Evreux avala un sanglot...

[Plus tard]

Toujours en prière, Morkar fut interrompu par Benoit, qui venait pour la troisième fois le voir.

- Estienne, dois-je dire que tu abandonnes ?
- ...
- On a appelé les jouteurs, je dois le dire...
- Inutile, j'y vais...

Il se releva, mit son casque, et se dirigea vers la Lice.

Sa victoire, il la dédia en silence à son épouse, morte, à son amour, disparu, à la flamme qui venait de s'éteindre en son coeur. Il rompit à ses traditions, il rompit à ses principes, pour une fois. En silence, il retourna à sa tente. Benoit comme lui avaient décidé de ne pas parler de ce courrier...

Nombre de messages : 3 Date d'inscription : 13/01/2008

Wolfar après d'être fait soigner les côtes, revint en bord de Lice afin d'assister aux demi finale aux cours desquelles la Baronne de Mervans allait jouter. Elle était la dernière représentante bourguignonne. Il serra le poing pour elle lorsque les chevaux s'élancèrent.
Le choc fut rude et Juliette en sorti vainqueur au premier passage.
Malgré tout Wolfar ne comprenait toujours pas pourquoi les dames s'obstinaient à participer à ces joutes si dangereuses.

Nombre de messages : 65 Date d'inscription : 10/01/2008

Pourquoi ne se relevait-il pas ? Oui, il avait fait un vol plané, mais il aurait déjà du tenter de se relever. L'arbitre quitta son siège et descendit sur la lice, inquiète et empressée ? Etait-ce un mauvais tour qu'il lui jouait ?
Elle s'agenouilla près de lui et releva la visière du heaume. Il semblait inconscient.

Atto ! reveille-toi !

Sans succès.

Elle se tourna vers Nébisa, assise dans les tribunes, espérant qu'elle avait fait mander un médicastre pour les joutes.

Comtesse, faites amener un médicastre, il a besoin de soins !

Nombre de messages : 5 Date d'inscription : 26/01/2008

Le Vicomte vécut sa chute au ralenti. Lorsqu'il se sentit glisser en arrière de sa selle, l'incompréhension s'afficha sur son visage. Il s'était pourtant protéger avec son bouclier, tenait ses rênes avec fermeté, et malgré cela il chutait ? Désapointant.
Sans compter que cela sonnait le glas de sa prétention à gagner ces joutes.
Et puis le sol, qui vint interrompre ses ruminations.
Au travers de son heaume, il vit le ciel et les nuages encore quelques instants. Puis tout se brouilla.

Nombre de messages : 8 Date d'inscription : 28/01/2008

Geoffroy était plutôt tendu, c'était sa première demi-finale ... et cela le rendait nerveux. La présence de sa fiancée le rassurer mais quand même, une fois sur sa monture, il n'y avait que lui et son adversaire.

Il fut appeler pour sa passe d'arme. Il sortit tout équiper pour aller dans la lice. Son écuyer l'aida à monter sur sa monture.

Face a son adversaire, il prit son élan et lanca sa monture... sa lance descendait lentement surement trop.
Le choc à la poitrine fut violent, plus que la chute. Il savait qu'il n'avait pas touché son adversaire.
Son armure prouvait la violence du choc, il se releva ... décut.

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