[Joutes Nuptiales] La finale !

Nombre de messages : 50 Date d'inscription : 28/01/2008

Estienne Morkar, Duc d'Evreux, Seigneur de Bernouville, d'Aubigny et de la Remuée contre Juliette d'Harles de Lasteyrie, Baronne de Mervans Dame de Meyssac et d'Etroyes

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Nombre de messages : 13 Date d'inscription : 29/01/2008

Juliette était en final elle n'en revenait pas. Elle! Elle était vraiment nerveuse. Elle savait qui elle affrontait enfin de nom et pour l'avoir croisé lorsqu'il était arbitre des joutes d'Amboise. Mais, cela ne suffisait pas pour le connaitre en tout point et deviner ses actions, sa tactique... A chaque fin de joute, elle se retirait dans sa tente étant bien souvent fatiguée. Elle n'avait donc jamais pris le temps de regarder les autres jouter. Elle le regretta bien vite.

Ses pensées étaient troubles. Elle se para des élèments nécéssaires pour sa sécurité. Un de ses domestiques qui l'avaient suivi vint la prévenir que son cheval était prêt. Elle prit alors sa respiration puis sorti de la tente. Monter sur un cheval, une chose bien nouvelle. Elle avait appris très serieusement pendant plusieurs semaines pour se préparer à ces joutes. Un entrainement intensif avait eu lieu à Mervans.

Arrivée devant sa monture, on l'aida à monter et on lui donna sa lance. Elle se plaça sur la lice tranquilement évitant trop de montrer son stress à son cheval. c'était le genre de chose très communiquante entre un cavalier et sa monture.

Lorsque le signal fut donné. Son cheval marqua une hésitation avant de se lancer et perdit quelques secondes qu'il rattrapa bien vite sous l'impulsion de Juliette. Une fois qu'elle senti que c'était le moment, elle abaissa sa lance seulement le duc frappa son écu sans que Juliette pu elle même le faire. Elle se mordi les lèvres. cela se corsait, son coeur battait vite... une image lui revint: son vol plané à Amboise. Une légère prière rapide aurait pu se lire sur ses lèvres si son heaume n'avait pas été rabaissé. La Baronne se replaca correctement et se relance à la charge de son adversaire. Elle était déterminée. Plus que surprisen elle le fit tomber. Rapidement elle ralenti son cheval se retourna vers le duc puis descendit de cheval pour voir si tout allait bien.

Tout en s'approchant elle enleva son heaume. ses cheveux blonds se détachèrent et volèrent au vent.

Monsieur le duc, vous... tout va bien?elle lui tendit la main pour l'aider à se relever s'il le pouvait. Elle fit un rapide signe pour qu'un medicastre vienne voir au cas où. Il fallait le dire Juliette ne s'y connaissait pas trop en blessure.

Nombre de messages : 87 Date d'inscription : 28/10/2007

La conclusion des joutes arrivait déjà, et opposait donc le jouteur normand bien connu, Morkar, à Juliette, la veuve de Milamber987. Bien placés dans la loge au coeur des gradins, le Comte et son épouse s'apprêtaient à donner le signal de la première charge, une fois le tour d'honneur passé. Devant eux, visible depuis toute l'enceinte, se trouvait le heaume d'apparat, finement ciselé et gravé sur les joues de leurs armes conjointes, qui reviendrait au vainqueur de ce dernier affrontement.
Vainqueur qui se tenait donc devant eux, à une des extrémités de la lice. Ce n'était pas encore eux qui étaient centre de l'attention, mais bien le Comte et sa femme, dont on attendait le signal. Signal qui fut finalement donné par le Poitevin, qui, d'un geste et d'une parole, fit sonner les trompes au moment où s'abattait son bras.

Que la joute commence!

Sonnerie de trompe. Fracas de sabots résonnant sur le sol qui, sans être encore gelé après la journée de tournoi, reste encore ferme, justifiant sans doute ainsi le nombre de blessés. Vivats venant des bourgeois et paysans venus assister au spectacle. Les cavaliers se rapprochent, sans parvenir à se heurter suffisamment pour rompre leurs longues lances de bois...
Seconde passe. Le sonneur de trompe donne rapidement le signal, sitôt après que les jouteurs se soient remis en place, ayant juste inversé leurs positions. Un écu de Mervans, un d'Evreux... Qui se rapprochent l'un de l'autre. Un seul est frappé, une seule lance brisée, le Normand choit maintenant devant la foule à l'apogée de son enthousiasme... Moment d'inquiétude, le Duc semble blessé... Sur un signe venu de la loge Comtale, le rebouteux payé à prix d'or pour l'occasion s'approche, accompagné de ses deux assistants, tandis qu'un groupe de valets court après le cheval d'Estienne Morkar... La joute a son vainqueur.

Nombre de messages : 15 Date d'inscription : 23/01/2008

La préparation pour la finale avait été le lieu d'une peine abyssale. Estienne Morkar lisait et relisait ce courrier funeste. Sa femme... morte... Plongé dans un catatonie silencieuse, le Duc d'Evreux ne dormit pas. Au matin, il se fit tancer par son écuyer, intendant, médecin et ami, Benoit Tierdié.

- Vostre Grasce, il n'aurait point fallu rester comme cela, mais venir me trouver, car si tu ne dors pas, tu ne pourras pas demeurer debout bien longtemps, en cette journée. Il n'est pas nécessaire que tu t'écroules en route, et que toi même tombe malade avant de revenir à Evreux. Prend donc du repos, bois cette tisa...
- Non Benoit... Je ne vais rien boire, point dormir, mais honorer l'engagement qui me fait trouver à Ségur. J'ai une finale à disputer, une adversaire à tenter de battre et un souvenir à honorer. Je veux que pour cette joute, je sois tendu de noir, de pied jusqu'à la pointe de ma lance. Ensuite, oui, nous partirons...

-

Benoit n'aurait pu, il le savait, contester. Ni par la force d'une colère, ni par les arguments logiques. Têtu, normand, Morkar avait pris une décision. Soupirant, l'écuyer alla trouver ce qu'il lui fallait... De l'étoffe noire, chose délicate à trouver le jour d'un mariage.

[Sur la Lice]
La couleur en berne, le Duc d'Evreux s'avança vers le public en liesse. Sourd à tant de joie, il demeurer dans ses sombres pensées. A coté, c'était à peine s'il entendait les dernières recommandations de Benoit...

- Cheval nerveux... Terrain lourd... Galop à prendre...

Morkar regardait arriver, en face de lui, son adversaire, Juliette. Il la connaissait un peu, juste un peu. Elle était veuve. Il était veuf... Il soupira, essayant de faire le vide dans sa tête. Mais son esprit était pris sans cesse du visage de Foliedouce, de l'image de on épouse disparue, courant dans un champ normand, sous un soleil de soirée d'été. Il ravala la boule qu'il avait à la gorge, mais celle-ci revint rapidement.

- Que la joute commence!

Instinctivement, il battit la croupe de son cheval, qui partit rapidement, Morkar restreignant une embardée de la monture. Galop... Lance... Ecu... Premier essai qui touche, mais la lance n'est pas appuyée, pas assez puissance pour vaincre. Ils reviennent en bout de piste, et on leurs donne une nouvelle arme.

Trompettes... Galop... Lance... Le choc est rude, Morkar ratant une cible restée concentrée et qui, elle, ne se trompe pas. Il entend le bois qui se brise sur son écu, puis ce même écu qui subit l'appui de Juliette. Le bouclier passe en arrière, et percute l'armure. La force est telle qu'elle envoie Morkar en arrière.

Un rebond, puis deux. L'armure était défoncée au niveau de la poitrine. Derrière le métal déformé, Morkar sentait qu'il avait des difficultés à respirer. La cage thoracique était confinée, comprimée. Vainement, le Duc d'Evreux essaya de soulever son bras pour tâter l'armure. Il se sentit lourd, il se sentit gourd. Doucement il glissa vers les verts pâturages de la Normandie...

Nombre de messages : 13 Date d'inscription : 29/01/2008

Juliette regardait le duc à terre il ne semblait pas bien et les médicatres qui n'arrivaient pas.

A l'aide !!!! aidez moi!!!!! se mit-elle à crier, paniquée. Son coeur battait vite, très vite, trop vite. Elle posa sa main sur le cou du duc après avoir enlever l'heaume doucement. Pas de respiration... Enlever l'armure! elle s'empressa de détacher l'ensemble qui semblait bien serrer. Son regard fixait la marque de sa lance. Elle se mit à prier, à souhaiter que le duc s'en sorte... Jamais elle n'avait voulu tuer quelqu'un, jamais! S'il mourrait, elle ne referait plus de joute pendant un bon moment, elle s'en voudrait trop.

L'armure était désormais détachée mais elle avait besoin d'aide pour l'enlever. Elle regarda autour d'elle.

Izarra n'était pas revenue, elle se doutait qu'avec cette douleur à la jambe lors de sa chute, la duchesse avait préféré s'en aller dans la tente des médicastres pour se faire soigner. Pour une dame aimant chevaucher, il n'y avait pas plus pire qu'une douleur à la jambe.
Les joutes avaient bien avancées, la finale avait donné la victoire à la baronne de Mervans, dont la prestance l'avait satisfaite. Malgré que la dame paraissait être fort nerveuse sur son cheval, sa concentration l'avait aidé à battre tous ses adversaires, y compris le duc d'Evreux, qui, de réputation, semblait être un excellent jouteur.
Cependant, la jeune femme haussa un sourcil quand elle vit que le duc, à terre après la dernière passe, ne se relevait point, ne bougeait plus. La baronne mit pied à terre et le rejoignit, essayant de lui retirer son armure, en vain. Tout juste réussit-elle à la délacer. Voyant que nul ne venait à son secours, Eloin se leva, dévala les escaliers en s'excusant auprès des gens qu'elle bousculait, rejoignit la lice malgré deux gardes qui voulurent l'en empêcher et qu'elle esquiva. Arrivée près du duc, face à la baronne fort inquiète, elle s'agenouilla, saluant la dame d'un signe de tête.

Baronne, Eloin, pour vous servir. Comment puis-je vous aider?

Nombre de messages : 65 Date d'inscription : 07/01/2008

Il était sorti de sa tente pour venir assister au triomphe d'Estienne. Il ne doutait pas un seul instant que ce hardi jouteur ne l'emportasse point. Appuyé pas sa pupille il s'était installé dans les gradins, une main sur le flanc. Il ne gardait guère rancune de Juliette, mais la baronne lui avait passablement amochée quelques coustilles. Il était donc de bonne guère d'encourager son concurent d'ami.

Ainsi la première passe, ravie le vicomte de Montgommery. Nul doute que la joute allait être spéctaculaire. Les deux cavaliers toujours en selle se repositionnèrent et repartirent au galop... Les connaisseurs advisèrent que la lance de Morkar estoit trop peu ferme et celui ci rata. Ce qui devait arriver arriva, il chuta lourdement.

Ce que le public des gradins n'avait pas vu, c'était le terrible choc sur le harnois du Duc d'Evreux. Il fallu les cris d'aide de Juliette pour les convaincre de la gravité de la situation.

Se levant comme beaucoup pour voir ce qu'il en était le Vicomte s'apercu que la jeune femme était paniquée.

Ni une ni deux, le Vicomte se leva et fila vers la lice, tout en se tenant les coustilles... Une foule de valets d'arme et d'escuyers, couraient en tout sens comme des poules sans tête... Une dame de compagnie d'Izarra éstoit présente avec suffisement de lucidité...

Un coup d'oeil suffit au vicomte pour voir le danger qui guettait Estienne... Une apoplexie du a un enfoncement de la cage thoraxique... Pire une perforation des poumons et c'en était fini de lui...

-Baronne! cria le Vicomte dans le tumulte avant qu'elle ne face quoi que ce soit de facheux. Un instant! Ne le soulevassez point! Il pourrait estres plus bléssé que vous ne le pensiez. Laissez la dorsale de son armure, son port pourrait sinon en estre altéré et il pourrait mourir. La chose était commune sur les champs de bataille que fréquentait assiduement le Vicomte... Dans ce cas, du chevalier a terre, engonsé dans son armure estoit fréquent.

-Nous le porterons sur la dorsale même, maintenant que vous avez enlevez le plastron. Mais attendons civière et mires avant de le déplacer. De mêsme remettez lui sa bavière, au cas ou son cou ne se soit rompu par le choc. J'ai eu l'occasion de vous sentir en mes coustilles et vous n'y allez pas de main morte... puis il se tourna vers la dame de compagnie...

-Demoiselle, veillez a écouter son souffle. Placez vostre main au dessus de ses narines ou vostre oreille et dites nous si cela est irrégulier ou si cela s'arrête!

Alors qu'elle venait à peine d'arriver au chevet du duc, elle vit un homme de fière prestance arriver jusqu'à elles, courant malgré une blessure récente, dues à ces mêmes joutes. Elle le reconnu en tant que vicomte de Montgommery, qui avait lui même chuté face à la baronne. Entendant ses paroles malgré le tumulte qui règnait désormais sur la lice, elle posa une main sur le bras de la baronne, qui s'apprêtait à retirer la bavière, après qu'elles aient toutes deux retiré le plastron.

Dame, attendez, le vicomte vient nous aider. Il demande la remise en place de la bavière, de ne pas bouger le duc et d'attendre la civière. Par Aristote, que fait le médicastre, d'ailleurs?

Jetant un regard autour d'elle, elle soupira en ne voyant point d'autre personne que le vicomte se diriger vers elles. Les mariés s'étaient levés de leur siège, semblant demander à leurs gens se qui se passaient, mais la foule agiter les empêchait de quitter leur place sans finir par être piétinés. De nouveau, elle en entendit la voix du vicomte, plus proche cette fois, car il avait enfin réussi à les rejoindre. Lui obéissant presque aussitôt, elle se pencha sur le visage du duc, posa sa main près de sa bouche et tenta de percevoir un quelconque souffle, preuve qu'une vie habiterait encore ce corps. Au bout d'un long moment, elle releva la tête.

Il respire, messire, régulièrement, certes, mais très faiblement.

Elle ignorait si c'était bon ou mauvais signe, mais l'empressement du vicomte et les ordres qu'il avait donnés n'étaient pas faits pour la rassurer...

Nombre de messages : 13 Date d'inscription : 29/01/2008

Juliette ne toucha plus rien obéissante ne voulant faire aucune bourde. Elle s'en voulait. La phrase du vicomte ne lui échapa pas "vous n'y allez pas de main morte". Elle se sentait mal. Elle ne se le pardonnerai jamais. Sous les instructions données par le vicomte à qui elle fit confiance, elle remit le plus délicatement possible la bavière sans rien toucher d'autre. Apparement, elle avait bien fait de ne pas déplacer le corps, du moins le pousser.

Et ensuite que devons nous faire??? dites moi qu'il va s'en sortir!?? dites le moi! La panique se ressentait en elle. Juliette n'était pas une tueuse, juste une femme qui au travers des joutes avait souhaité expusler tout son mal le transformant en force. Elle était à genou carrément à coté du duc, le regardant et même si elle ne le connaissait pas, sous la peur, l'effroi, une larme coula. Voilée d'un heaume, elle était forte mais sans carapace, la voilà bien fragile.

Nombre de messages : 65 Date d'inscription : 07/01/2008

La panique semblait enflée, tel le mistral sur un feu. Il fallait garder la tête froide, sans quoi, le Duc d'Evreux pourrait rejoindre le passeur avant qu'il l'eu due. Prenant le poul de son ami, Alcalnn se rendit compte que ce dernier faiblissait. Non, si les flux et l'air ne venait plus, le corps pourrissait sur place.

-Damoiselle, pouvez vous essayer d'insuffler de l'air a Estienne? Pincez lui le nez pour que cela ne ressorte pas! Il avait vu faire cela sur un champ de bataille mais n'avait guère eu le temps de s'y interesser de plus près. Il lui faut respirer vaille que vaille.... Si cela ne s'arrête guère il a chance de s'en sortir. Bien que la situation soit critique, il fallait rétablir la confiance.

Peu de temps, des escuyers intelligents, chose rare si il en est, virent avec une civière, faite à la hâte avec des hampes brisées...

-Bien! Il se tourna vers la baronne qui devait s'occuper l'esprit sous peine de sombrer dans un émoi terrible. Aidez moi, portons le doucettement. Vous, fit il en s'adressant aux jeunes hommes, vous glisserez dessous la civière. Est ce bien compris? Il attendit que chacun comprenne la manoeuvre, qui si elle était couronnée de succès, permettrait au Duc d'estre porté en sa tente...

Nombre de messages : 50 Date d'inscription : 08/01/2008

Akane arrivait au bras de Nith, pour assister à la suite des joutes...
Branle-bas de combat... Agitation dans tous les sens ...
Elle regarde Nith, intriguée, puis d'un pas décidé s'approche un peu plus...Son bras avait laché celui de Nith...

Un corps au sol ... Alcalnn près de lui ... Etait ce Morkar , le Duc d'Evreux ? A hauteur d'Alcalnn, une interrogation ...

- Mais qu'es ce que ? Qu'es ce qu'il s'est passé ?

Nombre de messages : 13 Date d'inscription : 29/01/2008

Juliette acquiesça à la demande du vicomte qui passait plus pour un ordre mais elle passa outre préférant chercher à aider. Son esprit était envahi de prières. Pourvu qu'il s'en sorte! En même temps que le vicomte qu'elle avait aussi blessé, faut croire qu'elle n'avait que cela à faire, blesser les hommes, pfff, elle se plaça prête à le porter. Il lui restait encore quelques forces et surtout de la volonté pour le faire. Toujours en même temps elle porta le duc tout en essayant le plus possible de le maintenir droit à l'horizontal pendant que les ecuyers glissaient la civière sous le corps.

Le vicomte lui ordonna d'insuffler de l'air au duc, en lui bouchant le nez. Elle fut quelques instants décontenancée, se demandant comment faire, quand une mimique d'une servante qui passait par là lui indiqua ce qu'elle devait accomplir. Soit! Puisqu'il lui fallait accoler ses lèvres à celles du duc pour lui redonner de l'air!
Mais à peine s'était-elle mise en position que les escuyers arrivèrent avec la civière, et son aide fut requise pour lever le corps inanimé en vue de le déposer sur le brancard. Chacun ayant sa tâche bien définie, le duc fut transposé sur la civière de fortune avec toute la délicatesse nécessaire à son état. Le visage du jouteur était livide, ce qui n'annonçait rien de bon. Ne sachant que faire, elle suivit le brancard emmené par les escuyers, et dirigé par le vicomte, jetant de brefs regards à la baronne qui semblait culpabiliser de ce qui arrivait. Il ne manquerait plus que la pauvre femme tombe en pamoison! Se dit-elle, inquiète.

Nombre de messages : 65 Date d'inscription : 07/01/2008

Le Vicomte vit avec satisfaction que le Duc avait été placé avec prudence et délicatesse. Il eut été stupide, qu'une mauvaise manipulation entraine la mort d'Estienne... Vint la Duchesse de Caux... Il n'avait pas vraiment fait attention et lui donna un ordre du plus naturellement possible...

-Akane, Estienne perd son souffle, trouves un mires, un guerrisseur ou ce que tu veux! fit il promptement, ne cherchant pas a savoir si elle accepterait ou pas.

Il était comme sur un champ de bataille. Les cris des blessés remplacés par les onomatopées des badaux, le fracas des armes, par celui de la foule et le chaos... et bien lui était toujours là.

Alors qu'il se relevait pour suivre Estienne jusqu'a sa tente, il vit que la Baronne semblait de plus en plus pale. Il ne fallait pas qu'un suraccident survienne. Il prit donc les devants.

-Demoiselle, fit il en s'adressant à Eloin voudriez vous bien accompagner, sa seigneurie, jusqu'a un peu d'air et d'eau, afin qu'elle se remestte de ses emois. biensur cela n'avait rien d'une suggestion et le ton d'Alcalnn était celui de l'homme ayant l'habitude d'estre ordonné.

-Ne vous inquiétez pas, fit il a Juliette pour la rassurer Sa défunte femme ne l'a pas tuée et ce n'est pas vous qui y réussirez. Il est solide le bougre. et il lui adressa son franc sourire Alcalnnien qui avait l'effet de rayons de soleils puissant sur la neige....

Il se releva et d'un pas rapide, la main sur ses coustilles, suivit la civière d'Evreux...

Nombre de messages : 15 Date d'inscription : 23/01/2008

Transporté ainsi, Estienne Morkar sembla bouger légèrement. Les gens qui l'entouraient s'arrêtèrent et virent en effet que le Duc d'Evreux remuait très lentement. Ses lèvres tremblèrent, comme s'il tentait de parler. Mais rien ne sortait, aucun son... Fugacement, il donna l'impression de sourire.

Des pas arrivèrent derrière, comem catastrophés. Avec rudesse, un homme fendit la foule et vint se placer à coté de la civière. S'il n'avait pas particulièrement le visage marqué d'une quelconbque émotion, c'étaient ses yeux qui faisaient passer toute la tristesse et la detresse qui l'étreignait. Il fit tomber son gant de cuir et approcha sa main du front de Morkar.

- Pauvre fou... Cela devait arriver. Et voilà... Ce naïf ne trouve pas mieux que de s'envoyer l'esprit de coté à ce moment là. Elle avait raison, cela allait lui faire mal, un de ces jours...

L'homme s'approcha un peu plus et caressa les cheveux du Duc d'Evreux. Ils étaient poisseux.

- Tiens bon, Vostre Grasce, je vais t'aider et te remettre sur pied, je te le jure.

Demoiselle, voudriez vous bien accompagner, sa seigneurie, jusqu'a un peu d'air et d'eau, afin qu'elle se remestte de ses emois.

Eloin hocha la tête à la demande du vicomte, demande qui ressemblait plus à un ordre qu'à une question. Mais elle avait remarqué que l'homme avait la pose d'un soldat, elle supposait donc qu'il avait une place d'importance dans un quelconque corps d'armes au service du roy ou d'un seigneur.
Se retournant vers la baronne toujours agenouillée, qui avait l'air perdue, elle l'aida à se relever, et l'entraîna avec elle.

Dame, ou souhaitez-vous aller? La roseraie vous plaierait-elle? Ou le parc?

Elle attendit la réponse de la dame, tandis qu'elles franchissaient l'arc en bois qui marquait la sortie de la lice.

Nombre de messages : 13 Date d'inscription : 29/01/2008

Sa défunte femme? Il était veuf lui aussi. Et le vicomte qui plaisantait avec pareil chose, certes c'était pour la rassurer mais tout de même! Elle se releva aidée de cette dame de Compagnie qu'elle n'avait nullement rencontré avant

Eh bien... elle se retournait de temps à autre pour voir où ils emmenaient le duc... où cela vous fait envie.... je n'ai guère de préférence

La baronne lui répondit laconiquement qu'elle n'avait pas de préférence. Eloin la guida donc jusqu'aux cuisines, ou elle prit deux grands verres d'eau et quelques friandises qu'elle déposa sur un plateau, puis elles prirent la direction du parc.

HRP/La suite dans le parc, si vous le souhaitez, désolée de ne pas mettre de lien mais je ne sais pas le faire./HRP

Nombre de messages : 65 Date d'inscription : 07/01/2008

Morkar a écrit:: - Pauvre fou... Cela devait arriver. Et voilà... Ce naïf ne trouve pas mieux que de s'envoyer l'esprit de coté à ce moment là. Elle avait raison, cela allait lui faire mal, un de ces jours...

L'homme s'approcha un peu plus et caressa les cheveux du Duc d'Evreux. Ils étaient poisseux.

- Tiens bon, Vostre Grasce, je vais t'aider et te remettre sur pied, je te le jure.

Le Vicomte de Montgommery s'arrêta net. Il se tenait toujours les coustilles et elles n'avaient de cesse de l'élancer.
Que ce passait il donc? Qu'étais ce que ceci... Il ne put pousser plus loin ses suputations, la foule s'ouvrait au passage d'un ouragan...

-Holà mon bon, que fais tu donc? Hé mais je te reconnessoit! Tu es l'escuyer d'Estienne! Vois dans quel estat est ton suzerain! Onc l'es vu ainsi! Qu'a t il donc à marmoner comme une vielle femme? Il n'avait qu'entr'apperçu l'escuyer d'Estienne, lors de précédente joutes, mais il ne le savait pas d'une si grande qualité pour se précipiter au chevet de son seigneur... Rolan devait le connaistre... Il n'aurait manquer de se renseigner sur pareil homme, fut il maraud ou manant...

Nombre de messages : 50 Date d'inscription : 08/01/2008

Akane avait regardé brievement en suivant la civière, Morkar. Le pronostic d'Alcalnn était véridique... Regard inquiet vers Nith, ce n'était pas bon... Elle interrompit Alcalnn.

- Continuez le chemin sans moi vers sa tente ! Je crois avoir vu Messire Dragonet icilieu, il est fin médecin...

Douleur lancinante... Sa blessure se rappele à elle, elle serre les dents mais d'un pas rapide, se met en quête de trouver le dit médecin...

Nombre de messages : 16 Date d'inscription : 25/01/2008

Prevenu par Akane, tirè de ses rèverie et surpris d'être ainsi débusqué alors qu'il se faisait volontairement discret, Dragonet hèsita un instant, mais ne put rèsister au regard implorant de la dame.

Soit, je vous suis.

Il se rendit sous la tente.

On avait déplacé et amené le corps, mais cela fort attentivement, le cou avait été protégé de même que la colonne vertibrale. Apparement une lance avait perforé l'armure au niveau du thorax.

Il salua les personnes présentes, et examina plus attentivement le blessé

Il fallait déterminer si des organes internes avaient été touché, si des côtes ou la colonne également, la nature des hémorragies, et leur violence..

Il se concentra d'abord sur les choses visibles sans risque.. Il retira tout ce qui cachait les extremités et la face, bon indicateur pour la perte de sang..Il observa la bouche, et la couleur de la salive, y cherchant des trace de sang ou de bile, dont il pourrait examiner la couleur. Il jeta un oeil sous les ongles, puis s'attarda sur la pupille de l'oeil.Il lui fallait le maximun d'information avant de l'extraire plus de l'armure.

Puis il pris la parôle

Le choc à été violent, il y a sans doute des cotes cassés, peu de sang à été rependu, mais y a des hémoragie interne, les cheveux sont poisseux, il à reçus à choc à la tête, j'en ignore pour l'instant les effets. A premiére vu, rien de vitale à été touché, mais le cumul des blessures peut s'averer dangereux..

Il va falloir qu'on retire l'armure pour que j'en sache plus. Outre préserver la colonne, il va falloir retirer l'armure sans créer plus de saignement. Je vais préparer ce qu'il faut pour recouvrir les blessures des qu'elle apparaitront, Vicomte aparement vous êtes l'auteur de ce qui à été entrepris, pourriez vous me trouver quelques choses pour enlever cet attirail, et me trouver une aide locale quelconque pour m'apporter de l'eau, des bandages propres, et d'autres choses dont je vais faire la liste et que la Aloïs posséde forcement.

Au passage, vous avez fait un excellent travail.

Il se tourna vers le vicomte de Montgommery qu'il avait suffissement croisé pour reconnaitre. Il lui adressa un signe de remerciment par avance.

Nombre de messages : 65 Date d'inscription : 07/01/2008

Le Vicomte de Montgommery se tenait dans la tente, faisant les cents pas... Il ne pouvait guère faire plus pour son ami que de patienter a ce que le mire arrivasse. Mais que c'était long! Akane s'était elle donc perdue?

*Fichtre! Il va mourir si cela continue!* se dit il. Il sembla que Benoit, toujours au chevet de son suzerain, contenait bien difficilement son esmoi.

D'après les brides de conversation qu'il avait eu avec lui, son mestre était souffrant préalablement. De quelle nature? Il n'en savait quasiment rien... Il faut dire qu'Estienne était quelqu'un d'assez discet, n'étalant point sa vie au monde, mais restant dans une sorte de contemplation monachale voir par moment ascétique. Peut être éstoit due a sa femme? Il n'en savait a vrai dire quasiment rien.

Toujours éstoit il qu'Alcalnn avait les coustilles fortement endolorie par tout ses esmois. Il aurait aimé pouvoir souffler un peu mais la tension ne le quittait guère
Ce fut donc avec un soulagement visible qu'il appercu enfin le renommé medecin de sa Majesté arriver.

Après un bref salut, car la situation ne prestoit pas aux mondanités, il osculta le Duc d'Evreux. Sa préoccupation éstoit visible et ce fut un sujet de tension supplémentaire pour le Vicomte. Il n'éstoit pas dans les habitudes du Vicomte d'assister aux opérations. Il avait plutot tendance à restoit a l'écart et venir réconforter les soldats blessés. Le moral d'un général était très important pour une armée.

Bref il écouta le diagnostique du médecin. Il sembloit a Alcalnn que finalement Estienne s'en sortirait si tout était fait. Le Vicomte salua sans fausse modestie le compliment du médecin. Si celui ci réussissait a ramener Estienne, il aurait droit a la gratitude éternelle du Vicomte.

-Je crois, sans pour autant me tromper, que Benoit ici présent, à quelques compétences en medicastre.fit il à l'intention de Dragonet, puis se tourant vers le fidèle d'Evreux N'est ce pas Benoit?

Nombre de messages : 11 Date d'inscription : 13/01/2008

Le seigneur de Claville se présenta devant la tente d'Evreux...il paraissait inquiet des nouvelles qu'il avait reçu de son Suzerain, deux hommes lui barrèrent la route...

Messire, vous ne pouvez passer en ces lieux...

Claville regarda les deux hommes qui ne faisait que leur devoir...

Je suis le Seigneur de Claville, vassal d'Evreux, j'ais ouie dire que mon Suzerain était au plus mal, il est de mon devoir d'etre présent à ses cotés...laissez moi passer.Dit-il d'un ton autoritaire...qui masquait sa propre angoisse...

Les deux hommes d'armes hésitèrent...

Nombre de messages : 16 Date d'inscription : 25/01/2008

Dragonet se tourna vers le Benoit cité...

Bien , nous allons faire deux emplatres, un pour la tête, l'autre au niveau des cotes, il me faut les ingredients suivants,

il note:

farine de cicérole (ou de fève, ou d'orobe), 5 livres; adragant, aloès, gomme arabique, mastic, 1 once de chaque; bol d'Arménie, terre sigillée, 1 à 5 onces de chaque ; blanc d'oeuf ache, jus de betoyne, plantain, 1 livre de chaque ; résine et cire, 1 quarteron de chaque.

je lui ferais aussi un clystére sur les plaies, donc je veux de la bette , mauves , matricaires, mercuriale , violettes , 1 manipule de chaque ; miel , sel , sucre , 5 onces de chaque ; huile commune ou de violette , 3 onces ; casse en bâtons, 1 once.

Plus toutes les herbes que vous trouverez dans la pharmacopé, que se soit huiles, racines, feuilles, je ferais en fonction de ce que je trouve, et bien sur de l'eau chaude, torchon, tissus, couvertures..

Il va aussi des instrument pour l'operer sans doute et retirer des eclats d'armures possible, et du fils, fin et plus grossier, des aiguilles aussi..

Si il manque quelques choses, je redemanderais.

Nombre de messages : 65 Date d'inscription : 07/01/2008

Pendant que Dragonet et Benoit s'expliquaient sur comment et le pourquoi a appliquer sur Estienne, un raffut du diable se fit entendre dehors. Plusieurs voix masculines et fortes se faisaient entendre.... Le Vicomte se demanda ce que cela pouvait bien être et laissant les mires entre eux, il se dirigea vers l'entrée...

Il surprit donc, deux arsouins, hallebarde croisée, bloquant le passage à Pasty. Le Vicomte passant la tête par l'embrasure de la toile, se courrouca fortement:

-N'estoit pas possible que vous ne sachiez pas qui est cet homme bande de paltoquets? cria t il sur les vouguiers, ces derniers s'empourprèrent. Ils avoient voulu faire du zèle mais n'éstoit pas bien inspirés sur le coup.

-Entre Claville, dit il en ouvrant un pan de la tente, tout en ignorant les arsouins bien penauds. Ton maistre aura besoin de toi, le Médecin de sa Majestée est là, Benoit aussi est là. fit il pour éviter d'inquiéter le vassal d'Estienne trop fortement. Ce qu'il allait voir était assez désagréable mais il fallait qu'il soit là. Au cas ou son suzerain aurait besoin de lui.

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