Cérémonie en l'honneur du jeune Malemort. Act 1 la Collation

Comtesse Nombre de messages : 1429 Date d'inscription : 19/11/2006

Par ici les jusde fuits et les liqueurs . LEs brioches et les fruits confits sur la droite voilà . NNNNNNNNNNNOON ! Mais qui vous a dit de mettre les vins à coté des biéres ! Celà ne va pas du tout ! Et d'abord espacez un peu ces tables ! Les invités ne vont pas se marcher dessus pour accéder à la collation dés leur arrivée !

La Comtesse, levée à l'aube, coiffée et vétue impeccablement, comme toujours faut bien le dire, tenait en respect une demie douzaine de serviteurs au bord, mais extréme bord, de la crise de nerf. Car il est évident que le jour ou son "bébé chéri de grand garçon de fils ainé tellement meeeeeeeerveilleux" recoit une terre de la main de son "adorable cousin nico, le pauvre célibataire a caser de toute urgence, -envoyer candidature et lettre de motivation au 3615 comtesseàlarescousse-" il faut que tout soit parfait...

Et "parfait" implique de ruiner la patience des pages, de surveiller que la pile des serviettes brodées soient égale au nombre de coupes de cristal gravées aux armes de Ségur, à ce que les boissons soient harmonieusement disposées sur les tables en nature égale, vins, biérres, liqueurs entourrées de petits gateaux, de salaisons et de tranches de pains astucieusement découpées de façon à créer des formes amusantes.

Bref, tandis que Blanche acceuillent les invités et les oriente vers l'aula magna, la Comtesse achéve de régenter les "petits" détails destinés à lui faire prendre patience... C'est que Barahir et Nico ne sont toujours pas là !

Ou sont Aliènaure et Lunedor ? Et les jumeaux ? Non pas les bébés voyons, les grands jumeaux...

Aurais je trop d'enfants se demande un instant la Dame avant de chasser cette sotte question de son esprit...

L'esprit en joie, pour la premiére fois sans doute depuis son retour funéraire de Franche Comté, malgré sa robe de deuil atténué, un voilage de gris clair, sans dentelles ni broderie, sore malgré un décolleté à la mesure de ses habitude. Elle porte pour tout bijoux une larme de rubis reposant dans le doux valon de sa poitrine à la naissance dévoillée et ses cheveux plus noirs que la nuit, savament retenu en une tresse torsadée semée de rubans gris eux aussi, cavallent jusqu'au creux de ses reins, qu'on dit fort aguicheurs parait-il... Plus sobre, plus retenue mais avec toujours cette touche de provocation et de démesure qu'elle affectionne... Ou commence l'artifice, on finie le réel, avec la Comtesse... nul ne peut vraiment le savoir en fait...

Mais aujourd'hui... la fête doit l'emporter, les deuils resteront dans les oubliettes de son esprit se promet-elle en portant à ses lévres une coupe de prune, attendant qu'on la rejoigne dans la salle ...

Parce qu'elle était énervée. Parce qu'elle souffrait de ce mal insidieux qu'on appelait la mélancolie et qui surprenait à n'importe quel instant. Parce qu'au fond, elle faisait un peu trop souvent semblant. Pour toutes ces raisons, la Princesse avait perdu la joie de vivre qui la caractérisait encore quelques instants auparavant. Mais, miracle ou bonne tenue ou simple envie de ne pas se faire assaillir de question, lorsqu'elle entra dans l'Aula Magna (finalement trouvée), elle avait retrouvé son sourire.

Première arrivée, avec Eleana. Clin d'oeil. Même après avoir été retenue à l'entrée, elle étaient quand même à l'heure, si l'on juge que l'heure est le moment où les Invités commencent à affluer.

Lissant du plat de la main sa robe bleue-grise, elle sourit et alla saluer la Comtesse, remettant en arrière une mèche qui balayait son regard. A son cou, la petite chaîne d'argent qui la quittait plus depuis un moment déjà. Et entre ses seins, dissimulé aux yeux de tous, la croix de Sainte Illinda... mais étrangement, une deuxième chaîne glissait sur sa peau, elle qui si longtemps avait vécu dénuée de bijoux excepté son alliance. Deuxième chaîne... son portier aurait pu dire qu'elle portait une larme de verre... s'il avait enjolivé, il aurait pu dire que deux des larmes de la Princesse s'était figées à son oeil, devenant du diamant... l'une récoltée par un ami qui aurait pu être amant... l'autre au bout de cette chaîne. Parce qu'Ann ne pleurait pas mais faisait pleurer autour d'elle... d'étranges sanglots lumineux...

J'vois que tu as fait ça bien Comtesse...

Nombre de messages : 16 Date d'inscription : 12/08/2007

Anonnant des jurons, des interjections martiales ou grotesques, les essayant sur un laquais croisé sur le chemin, surprenant son reflet dans un miroir, prenant la pose de conquérant, cherchant quelques mots latins faisant "bien", n'en trouvant pas, évidemment, et surgissant comme par hasard au milieu de l'assemblée....... le Comte. Enfin.... celui du Limousin, vu que des comtes, y en a ribambelles dans ce genre de réunion.

- Mais c'est Versa... mais c'est le Louvre!

il ne prend que soudainement conscience que sa vesture est terne et empoussiérée, et que sa fille Bien aimée lui a parlé de braies propres, roses a pois bleus comme il se doit, quelque part.

Rapidement, il s'esbigne pour se rendre presentable, et non grotesque, ou l'inverse.

Comtesse Nombre de messages : 1429 Date d'inscription : 19/11/2006

Le verre presque vide, déjà !, elle s'apprête à en demander un autre quand le bruit de la porte la fait se retourner. Avec un sourrire elle voit la sémillante princesse arriver... enfin non... pas la princesse non... Le temps et la vie ont fait de l'une la seule princesse de France et de l'autre la Comtesse la plus contreversée du Limousin mais pour se connaitre depuis un nombre d'annéess que la décence (et la coquetterie femminine) interdit de compter, chacune sait bien que les rangs et les titres ne suffisent à changer la vision de l'amitié... et les deux chiseuse, neb est plus chieuse que ann , si si, ont au moins cette joie commune de ne pas avoir à parader l'une face à l'autre...

C'est donc avec un sourrire franc et cordial qu'elle acceuille son amie, jetant un regard qui se veut humble à la piéce de réception du château...

Que voulez vous altesse... Il faut bien tenir son rang et... Ces tapisseries, ces marquetteries et ces banquettes de velours ... Oui bon... j'aime les belles choses j'avoue ! Et puis... mon Barahir mérite bien cette réception !

Les occasions de pleurer sont bien plus nombreuses que celles de se réjouir... autant en profiter se dit-elle en chassant la sombre pensée d'une présence souhaitée aujourd'hui... Il ne viendra pas de toute façon.. Pas plus que Fransou n'était venu pour son bal costumé jadis, celui qui à présent faisait battre son coeur s'était évaporé depuis des semaines... Elle ne lui courrait pas aprés, elle ne le relancerait même pas... Elle allait simplement s'amuser avec ses invités, jouter et peut être même bien jouter, elle allait boire aussi et voir son fils recevoir un fief supplémentaire en Limousin... Et elle boirait encore... psi encore aussi...

Mon Comte ! Vous ici ! C'est une joie de vous recevoir dans mon humble demeurre. Vous êtes ici chez vousn, comm partout en Limousin.

Nombre de messages : 61 Date d'inscription : 07/01/2007

Ayant ses entrées à Ségur, le cousinal cousin comtal passa sans encombre les grilles, les murs et les portes du cousinal château comtal de Ségur, sa suite toujours aussi imposante le suivant à quelques pas. Il laissa tout son petit monde dans la cour principale et se dirigea vers les salles de réception, non sans s'enquérir de l'état de Barahir, puisque celui-ci avait dû passer la nuit en prières et jeûner.

Une pensée fugitive lui traversa l'esprit et étira ses lèvres en un mince sourire. Puis il accéléra le pas, étant affreusement en retard, à son habitude. Il s'était changé dans son coche mais cela n'avait guère d'importance. Sa tenue était aussi extravagante que d'habitude et, cette fois-ci, elle avait exigé la séquestration de deux tailleurs. Mais le résultat se révélait assez satisfaisant, même si son tailleur parisien habituel aurait fait sans doute mieux. Ah... la Guyenne (soupir !). D'autant plus que Barahir portait un habit assorti, afin de bien montrer le lien qui les unissait désormais. Et puis, cela ne ferait pas de mal au jeune homme de connaître enfin la sensation des étoffes précieuses : ce n'était sûrement pas Rassaln qui lui en aurait donné le goût... Toute une éducation à compléter !

Ainsi donc, c'est enrubanné dans un somptueux taffetas vert feuille brodé d'argent, aux boutonnières de saphir (demandées par Sa Grandeur cousinale, s'il-vous-plaît) que le Comte de Turenne fit son entrée dans la salle quasiment vide. Un seul coup d'oeil lui suffit à repérer les quelques personnes présentes et c'est d'un pas rapide qu'il se dirigea vers elles.

Ma cousine la serre dans ses bras et lui claque la bise pardonnez mon retard mais les chemins du Limousin ne sont plus ce qu'ils étaient. La route fut affreuse.

Se tourne vers Ann, s'en approche et lui dépose un baiser sur les lèvres.

Ma mie nouveau baiser vous m'avez manqué mais vous êtes particulièrement sublime ce soir. Je me réjouis de votre compagnie !

S'adresse ensuite à son suzerain (révérence pour lui) :

Votre Grandeur. Vous êtes bien aimable de nous honorer ainsi de votre présence. Auriez-vous pris goût aux mondanités depuis le début de votre mandat ?

Comtesse Nombre de messages : 1429 Date d'inscription : 19/11/2006

Mon cousin !

Sourrit chaleureusement en étreignant son Tutu... inscrustant au passage ses ongles dans les avants bras comtaux... et lui glissant à l'oreille "je vais te trucider Nico de Brassac !" avant de s'écarter...

Est-ce l'air de Guyenne qui vous fait ainsi resplendir ? Il faudra m'indiquer votre tailleur à l'occasion ! Je compte vous visiter d'aileurs, les terrs nouvelles ... Mais ... mon chéri ! Tu es resplendissant !

Attrapant son ainé pour le serer sur son coeur, a son plus grand embaras d'ailleurs

Tu es le plus élégant de ce salon ! Et cette teinte... Comme tu es beau mon fils !!!

Fierté maternelle extatique... Elle sourrit... sourrit... sourrit... a en rester coincer chuchote un page à son comparse...

Nombre de messages : 182 Date d'inscription : 07/09/2007

Blanche? Mais Blanche? Aîe! Vous êtes obligée de tirer autant pour faire cette tresse? Blaaanche! Vous me faites vraiment mal! Ah la bonne excuse... pour mon bien hein? Pour que ça tie-AIE! Bon, allez ça suffit.

Se levant d'un bond, la jeune demoiselle de Malemort se regarde rapidement dans uns psyché pour vérifier l'état de sa tenue. Du haut de ses onze ans, c'est déjà une véritable beauté. Ses longs cheveux chatains natés de rubans de satin rouges, vont parfaitement bien avec la robe de velours bleu rebrodée de rouge qu'elle a mis pour l'occassion. Et alors que Blanche veut lui ajouter d'autres fariboles ridicules pr soit-disant "la faire belle", elle relève ses jupons et prends ses jambes à son cou, au son des "Reveneeeez Mademoiseeeeeeeeelle" de Blanche.
Arrivée un rien acrobatique dans la salle. Mais elle est sauvée. Ici, Blanche ne viendra pas lui tirer la tresse. Sourire. Elle n'est même pas décoiffée! Hum... maîtrise... si Lunedor voyait ça! Entrée façon mini Comtesse. Relevant fièrement la tête. regard fièr... et sourire pas très protocolaire à sa môman, son "Monsieur le Grand", sa Tata Ann, et son chieur de frère!

Nombre de messages : 16 Date d'inscription : 12/08/2007

Il avait voulu s'esquiver au dernier moment mais trop tard, comme par un complot diabolique, les regards se tournaient vers lui, plus ou moins appuyés, pour lui dénier tout droit à la discrétion.
Non qu'il y tienne d'ailleurs, la discrétion et lui n'avaient jamais fait bon ménage. Simplement ce mauvais gant de fer qui lui serrait le ventre et l(empêchait de réfléchir posément.

- Jeune Barahir, bientôt Seigneur, je ne vous honore point. C'est vous qui aurez l'occasion d'honorer le Limousin par vos faits. D'ailleurs, question honneur, j'espère que vous vous en sortirez mieux que je ne le fis. Prenez en soin et chérissez le, c'est ce qui vous sort du lot commun.

Aliénaure, seriez vous en cavale? Habituellement vous l'êtes si j'en crois ce que l'on me dit de vous. Comment se portent vos études? progressez vous en Germanique? En sciences de l'Etat? On me dit que vous avez bon professeur et sources d'informations plus ou moins indiscrètes. Prenez garde à ne pas voir ces jolies oreilles étirées démesurément sous la poigne d'un sergent d'armes!

Comtesse, je suis fort aise de vous visiter. Ce qui me donne l'occasion de vous rendre grasce pour vos nombreux et talentueux efforts au service du Limousin. Je vous demanderai de m'excuser par avance mais la joute se fera peut etre sans moi. je vais me reposer là où vous aurez l'amabilité de me cantonner. Et repasserai plus tard. C'est dommage, il y a certaine personne que j'aurais eu plaisir à faire mordre la sciure. Si je me réveille pas trop tard peut être....

Monsieur de Turenne, je vous salue, les mondanités ne m'ont jamais fait peur, même vêtu d'un pagne. Dire que je les aime serait mal me connaitre, mais je ne les refuse pas, toute baudruche que je sois. A ce propos, la vessie semble dégonflée, plate, sans energie. Il est probable qu'elle soit moins séduisante comme cela, mais elle a perdu beaucoup d'air à rebondir contre les murs.
Profitez de votre retour parmi nous.

Princesse....
bouche entrouverte, l'hésitation dure un court moment, le temps d'un éclat qui perce sa prunelle, il tourne les talons et s'éloigne

Nombre de messages : 5 Date d'inscription : 07/09/2007

Alexaria ferma les yeux.
Alors qu'elle se guidait au son de la voix de son hôtesse, une autre l'avait stopée nette derrière un pilier de marbre.

Elle aurait dû se douter de sa présence ici pour l'occasion. Ne restait plus qu'à espérer qu'il soit venu seul.

Elle tira sur les côtés de la robe la plus ample qu'elle avait pu trouver dans ses malles, ce qui, entre parenthèses, avait représenté une rude épreuve tant sa garde robe avait été refaite devant les livres qu'elle avait perdues ces derniers mois. Mais malgré ses efforts, cacher un ventre rond de cinq mois de grossesse se révélait un échec.
Avec un peu de chance et beaucoup de prunes, personne ne remarquerait rien.

Elle s'avança donc vers la Comtesse.

Bonjour Nebisa. Je m'excuse de ne point t'avoir trouvé dès mon arrivée, mais le voyage m'a quelque peu épuisée.

Nombre de messages : 6 Date d'inscription : 13/01/2007

Une arrivée plus que discrète en compagnie de son amie la Princesse de Montmorency... Une démarche légère quoique surtout légèrement intimidée par tant de beau Monde, la Dame de Peyrat de Bellac se décida enfin à avancer parmi les invités, saluant d'un sourire respectueux ceux qu'elle ne connaissait pas, c'est à dire une bonne partie...

Elle réajusta sa robe couleur de ciel de printemps d'un revers de la main. Elle dessinait des robes pour la Reyne alors c'était sans dire qu'elle ne pouvait plus se permettre de paraître dans une tenue froissée... Et la voilà arrivée près de la Comtesse de Ségur, amie de longue date... Révérence amusée alors qu'un sourire se dessine sur ses lèvres...

Chère Comtesse, c'est un plaisir que de vous revoir...

Puis cet air faussement formel disparaissant au profit d'un grand sourire amical.

Est-ce Barahir là bas? C'est un beau jeune homme à présent... La dernière fois que je l'ai vu...

Elle soupira longuement, préférant ne pas faire le décompte des années écoulées, le temps passait si vite...

Mais toi par contre tu n'as pas changé et apparemment, Aliénaure prend le même chemin que toi...

C'est alors que son regard croisa celui du Comte de Turenne en compagnie de la Princesse. Elle lui sourit doucement, une petite lueur espiègle dans les yeux, comme cherchant à lui rappeler un bal, une fenêtre et... la lourde solitude...
S'approchant pour le saluer:

Messire... Quel heureux hasard... Vous revoir en ces lieux...

Nombre de messages : 61 Date d'inscription : 07/01/2007

Aux mots du Comte du Limousin, un éclair traverse fugitivement les yeux de Nico. Hasdrupal serait-il donc souffrant ? D'un oeil scrutateur, il observe son suzerain mais il renonce vite... après tout, cela ne le concerne guère et il n'est plus assez au fait des affaires limousines pour qu'il sache cela.

La lueur espiègle d'Eleana rencontre le sourire non moins ironique de Nico. Il a bien compris l'allusion. Aussi, il lui adresse une révérence tout ce qu'il y a de protocolaire dans laquelle la dérision se devine aisément.

Ma Dame sourire
Effectivement, le hasard fait bien les choses. Ce lieu évoque tant de souvenirs, n'est-ce pas ? Dont certans qu'on oublierait volontiers.

Cela fait longtemps que nous ne nous sommes croisés ? Comment allez-vous ?

Sourire diaphane. La tempetueuse Princesse hoche la tête. D'un mouvement, elle regarde autour d'elle.

Oui, je connais ton goût pour les belles choses. Et j'dois dire que tu arrives très bien à le montrer.

A nouveau, elle sourit, alors que Nico et Barahir entrent dans la pièce.
Sourire qui se transforme rapidement en un éclat de rire qu'elle ne parvient pas, malgré tout les efforts du monde à contenir. Mais... il a osé... habillé Barahir comme lui...
Répondant à son baiser, elle en profite pour lui murmurer avec un sourire moqueur

Ce Garçon a l'air totalement ridicule grâce à toi...

Sangdieu, c'est qu'il a grandi d'ailleurs le mouflet! Depuis combien de temps ne l'a t'elle pas vu? Pfiou... le temps passe trop vite et elle a l'impression de vieillir dès qu'elle sort.

Ne m'appele pas Tante Ann, Barahir, je me sens vieille! Et bien sûr que je jouterais contre toi, tu es un homme maintenant. Tu en aura l'autorisation je suis sûre... et puis sinon, on ira jouter en douce!

Un autre sourire accueille la jolie Aliénaure. Sa première filleule. Qu'elle est belle maintenant. Soupir. Et que la Princesse se sent vieille. Gromellant contre le fait que le temps est une connerie faite pour énerver les femmes, et que de ce fait, ça prouve bien qu'Aristote est un homme et non une femme à barbes comme le disent certains. Distraite de ces pensées, elle relève la tête en entendant la voix Ste Merveilleuse du Coms... mais voilà qu'il n'ajoute rien. Levant les yeux au ciel, elle se retourne, et attrappe une coupe de prune, sachant que c'est ici la boisson fétiche, et restant près du buffet, commence à faire un sort aux petits macarons qui se trouvent là...

Ah au fait, Nico, j'ai dit à Elea que tu porterais ses couleurs aux joutes pr te faire pardonner, j'espère ne m'être pas trompée...

Sourire candide

Comtesse Nombre de messages : 1429 Date d'inscription : 19/11/2006

Gratifiant sa fille ainée d'un regard faussement sévère, Neb lui chuchote à l'oreille que Blanche va finir par faire une crise de nerfs si les damoiselles Malemort ne cessent pas de la terroriser ainsi, dotant qu'elle a encore Lunedor et Louise a préparer... mais que sa nouvelle robe lui va à merveille...

Par pitié ma chérie... jure moi ne pas grimper aux arbres aujourd'hui, de ne pas te faufiler dans un terrier, de ne pas aller jouer avec Imala et ses louveteaux, de... bref... d'être adorable...

Mimique sceptique de la fillette qui vire au cramoisi en entendant les remarques du Comte... L'autorité maternelle n'ayant point été mise au courant de sa "visite" à Limoges et de son retour sous la tutelle de la duégne à moustache... En plus elle s'est fait grondée par son précepteur hier pour s'être endormie pendant la leçon de bonne maniére sur "comment se tenir en société quand on est une jeune fille de bonne famille"...

Mais la voici sauvée par son frére qui habillement détourne l'attention en venant à la rescousse de s apetite soeur chérie, parfois un peu agaçante c'est vrai. Le héros du jour regarde le Comte en sourriant et lui répond fermement que sa mére lui a toujours appris que l'honneur c'est moins ne jamais être en tort que savoir reconnaitre et assumer de bonne grâce et qu'il n'est pas de déshonneur qu'on ne puisse laver avec du courage et du coeur...

Coupant cours aux dissertations philosophique embarassantes, la Comtesse, d'une main de maitre fait signe qu'on apporte à boire et s'acquitte envers son comte d'un gracieux hochement de tête...
J'espére que vous serez des notres pour la joute mais en attendant... Un domestique va vous conduire à la chambre du Loup pour que vous puissiez vous reposer...

Amusée elle se souvient d'une de leur premiére rencontre, en taverne évidement, et de sa ... hum... passion pour la gent lupine qui lui avait fait prendre son tendre Astaroth pour un démoniaque prédateur... ce qu'il était au demeurrant mais seulement quand les circonstances l'exigeaient...

Se tournant vers Ele, débordant de fierté maternelle face aux éloges sur ses deux ainés, Neb hoche la tête tandis que Barahir rougit légèrement et qu'Aliénaure frétille de contentement

Ele, je t'interdis de me donner du "Comtesse" sinon je t'appelle "ma dame du Peyrat" na ! On a vécu trop de chose pour en être encore au stade des mondanités... Et même si le temps des rodeurs n'est plus, tu reste ma soeur, j'espére que tu le sais...

Le Comte sur la sortie, c'est la Duchesse qui arrive... Avec légèreté, elle lui fait signe d'approcher, se retenant de lui dire de s'assoir mais espérant réussir à y parvenir avec l'un ou l'autre de ses stratagémes... De toute fqçon, l'impolitesse de poser la moindre question sur son état retiendrait les inviter assurément.

C'est moi qui suis désolée de ne pas être venue t'acceuillir Alexaria, les jumeaux étaient un peu fiévreux et j'ai préféré rester prés d'eux... Mais à présent ils vont bien et dorment encore sagement pour le répit de leur nourrice... Mais, je manque à tous mes devoirs, je vais faire les présentations, donc tout le monde, je vous présente Alexaria de Cassel, Duchesse de Touraine, Alex, voici, dans l'ordre, mon cousin le Comte de Turenne, Nico de Brassac, mes amies parmi les plus chéres, Eleana d'argouges, Dame du Peyrat de Bellac et Ann de Plantagenêt, Princesse de Montmorency et vicomtesse de ... plein d'endroits ... Ann, jamais je ne me souviens de tes titres c'est insupportable ça ! Tu pourrais pas réduire un peu ?

manque de s'étouffer en entendant parler de jouttes avec son fils... Mais ils sont fous ou quoi ces deux là ?

Joutes ? Mais ... Barahir tu n'as pas l'âge ! Et tu... tu... t'es déjà entrainé au moins ? Ton oncle t'as appris celà ? Nico ? On ne joute pas s'en s'être longtemps entrainé à la quintaine au moins avant... C'est trés sérieux ! On ne s'improvise pas jouteur mon fils !

Nombre de messages : 61 Date d'inscription : 07/01/2007

Un rictus qui se veut un sourire répond à la proposition d'Ann.

Porter les couleurs d'Eleana ? Mais quelle formidable idée... j'en serai enchââââââââââââââââânté ! Quelles sont ces couleurs, au fait ?

Le rictus se transforme en grimace à la mention de Barahir joutant. Les sourcils comtaux se froncent et se défroncent à entendre Nebisa.

Nous sommes d'accord là-dessus. Pas de joutes pour toi, pour l'instant, jeune homme ! Rassaln t'a sûrement appris quelques effets mais c'est amplement insuffisant. Et interdiction de suivre ta tante Ann en douce pour aller jouter. Suis-je bien clair ? Ton temps viendra, je te le promets.

Le regard vert amande du Comte se fige en observant le jeune homme. Ridicule ? Bon, il est vrai que les habits assortis sont quelque peu exagérés mais il n'y a pas de mal à se faire plaisir. Et puis, il faut bien l'habituer à porter des étoffes dignes de son rang. Quand on appartient à l'une des familles les plus puissantes du Royaume, il faut consentir à certains sacrifices.

La Duchesse de Touraine les rejoint et il la salue d'une légère révérence.

Duchesse,
Enchanté de faire votre connaissance.

Nombre de messages : 6 Date d'inscription : 13/01/2007

La jeune femme rend son sourire au Comte de Turenne et une petite moue amusée s'installe sur son visage alors qu'elle lui répond.

Tant de souvenirs en effet... Mais ne vous en déplaise, je n'ai nullement l'intention de les oublier... Il serait en effet dommage de se passer d'une si bonne occasion d'évoquer le passé en votre compagnie ainsi que les fautes de l'un ou de l'autre...

Longtemps oui... Mais je ne peux que bien aller puisqu'en jour personne ne m'a encore oubliée...

Le regard provoque encore une fois et la jeune femme ne peut réprimer un petit rire aux paroles de la Princesse. Tous les moyens étaient donc bons pour gagner un pari... Les yeux se reportent ensuite sur le Comte et le sourire se fait innocent.

Enchanté réellement? Je ne voudrais que ce soit un fardeau pour vous Sire...

Quelques mots ajoutés discrètement à Ann.

Tu auras ton tableau ce soir...

Nombre de messages : 61 Date d'inscription : 07/01/2007

Le rictus réapparaît alors qu'Ann et Eleana se liguent contre lui pour lui faire prendre la plus belle teinte de rouge qui soit. Pourtant, nul rouge ne vient mais un sourire de profonde ironie et une étincelle moqueuse dans les yeux.

Un fardeau ? Allons donc... ce n'est pas un minuscule mouchoir qui fera la différence. Et puis vos voeux de réussite me porteront chance, j'en suis sûr. Avec ceux d'Ann, cela ne pourra que me porter vers la victoire.

Il attrape un verre de vin du Douro posé sur un plateau qu'un valet vient de lui porter. Au moins, chez sa cousine, il y a de quoi boire !

Mon futur époux est un gentilhomme Eleana, n'en doute pas....

Un sourire léger comme une aile de papillon. La Princesse finit son verre et se perds en reverie. Son regard est un peu lointain. Partie en Berry, elle pousse un profond soupir. D'une main absente, elle tira la corix de Ste-Illinda de son décoletté et la serrant dans sa paume, adresse une prière muette à la Sainte Flamande qui jusqu'ici l'a protegée plus surement que n'importe qui. Un éclair passa dans son regard tandisqu'elle pensait à la devise de feu "Saint" Jarkov: "Faire l'amour par la guerre"... quel sombre crétin! Mais quel homme. Saisissant un autre verre, elle se rendit compte, qu'elle en était déjà au deuxième en quelques minutes et sagement n'y trempa que les lèvres. Adressant par dessus le rebord un clin d'oeil à Barahir qui voulait tout dire.

Mais caro mio... vous n'êtes pas en position de négocier quand à ce que je fais avec mon filleul. Et puis, voyons, c'est un homme maintenant, et il est majeur!

Et quand au couleur d'Eleana, ce sont euh... gueule (nyaha), or et bleu!

Quand à la chance... attends déjà de savoir qui te devra affronter...

Nombre de messages : 61 Date d'inscription : 07/01/2007

Il manque de s'étrangler alors que le vin du Douro qu'il est en train de siroter vient d'emprunter un tuyau qui n'était pas destiné à cet usage. Il crachote, toussote et finit par reprendre son souffle avant de lancer un regard insondable à Ann. Son "futur époux" ? Diantre... voilà une avancée marquée dans leur relation mais, la surprise passée, cela a plutôt tendance à lui faire chaud au coeur. Pourtant, le sourire qu'il lui adresse est ironique, même si le ton de sa voix est plein de tendresse.

Mais, ma mie, JE décide de ce que fait MON écuyer. JE ne décide pas de ce que TU fais, bien sûr et tu sais bien que je respecte ton indépendance, comme tu le fais de la mienne mais en la matière, Neb et moi sommes d'accord. D'ailleurs, sourire espiègle, ce n'est pas à toi que je demande d'être raisonnable mais à Barahir.

Réfléchit un instant.

Bah... qui que soit mon adversaire, cela ne peut être qu'un ami. A vrai dire, je ne vois que toi contre qui je n'ai guère envie de jouter. Je ne voudrais pas te blesser. tongue

Nombre de messages : 61 Date d'inscription : 07/01/2007

Il jette un regard presque atterré à son jeune cousin et se dit soudain qu'il y a encore tant à faire pour en faire un parfait gentilhomme, digne de son nom et de son entourage. Pourtant, c'est avec le sourire qu'il lui répond :

Tu verras, Barahir, on ne peut plus s'en passer une fois qu'on en a l'habitude. Et puis la fronde, les visites nocturnes à ta soeur, c'était peut-être bon pour le comte Rassaln mais j'attends de toi une attitude toute autre. Enfin, on rediscutera de tout ça sur la route de Paris.

Pour l'instant, je crois que tu dois recevoir une seigneurie et il est grand temps de te la donner.

Demandant le silence, le Comte fait s'agenouiller son cousin écuyer devant lui et récite alors la formule rituelle :

En ce jour, ainsi que m’y autorise mon titre de Comte de Turenne, je donne à Barahir de Malemort, jouissance des pouvoirs et terres sur la seigneurie de Ligneyrac, située en mon domaine de Turenne.

Barahir de Malemort, jurez-vous de servir loyalement, fidèlement et sans dissimuler vostre seigneur ?

Nico se tait, attendant la réponse de Barahir.

Nombre de messages : 61 Date d'inscription : 07/01/2007

Toute son attention est focalisée sur son cousin, à genoux devant lui. Ses yeux scrutent son regard et y lisent une résolution inébranlable. Le jeune garçon semble savoir ce que signifient les mots qu'il prononce. Un sourire étire ses lèvres à la dernière partie de son serment mais Nico continue, imperturbable :

Barahir de Malemort,
Répondant à votre serment d'allégeance, moi, votre suzerain, je vous jure aujourd'hui justice, protection et subistance sur votre fief de Ligneyrac. Vous porterez avec honneur les armes de votre nouveau fief et remplirez de fierté votre suzerain.

Une fois la formule rituelle dite, Nico s'avance vers son vassal et lui donne la collée pour sceller la donation. Puis :

Barahir de Malemort,
Relevez-vous afin que Blanche puisse vous donner votre nouvel écu et les lettres patentes d'anoblissement.

Comtesse Nombre de messages : 1429 Date d'inscription : 19/11/2006

Ne pas pleurer... ne pas pleurer... ne pas... sniiiiiiiiiiiif...

Mordillant sa lévre inférieure alors que Barahir prête son serment d'allégeance, Neb farfouille discrêtement dans son ample décolleté à la recherche d'un mouchoir pour effacer discrétement les débordements lacrimaux que l'instant lui inspire... Point de mouchoir... la place est certes bien prise mais quand même... un bout d'étoffe ça y rentrerait alors pourquoi il n'y a jamais de mouchoirs ici quand on en a besoin ? Argh...

Voyons son fils se redresser, Neb attrape la patente, enroulée dans un étui de cuir et la sort pour en faire lecture.

nebisa a écrit:

Citation :

Par la présente, Nous Nebisa de Malemort, Héraut d'Armes de France, Héraut du Limousin et de la Marche, faisons acte de la demande de Messire Nico de Brassac, Comte de Turenne, Baron de Neuvic, quant à l'octroi d'une seigneurie se trouvant sur ses terres de Turenne Sise au fief nommé Ligneyrac, à messire Barahir de MAlemort.

Apres recherches héraldiques dument enterinées, le Fief de Ligneyrac est bien seigneurie du Comté de Turenne.

Après consultations, il fut avéré que le blasonnement du dit fief est d'argent aux trois pals de gueules au franc-canton coticés d'or et de gueules de douzes piéces, soit, après dessin :

Cérémonie en l'honneur du jeune Malemort. Act 1 la Collation Ligney11

Cérémonie en l'honneur du jeune Malemort. Act 1 la Collation Ligney11

Pour complèter le présent dossier, voici un lettre manuscrite de Messire Nico de Brassac, Comte de Turenne, Baron de Neuvic attestant de la volonté de cession d'une seigneurie à Messire Barahir de MAlemort :

Nicotortue de Brassac a écrit:: Nous, Nico de Brassac, Comte de Turenne, Baron de Neuvic, Chevalier de Fontenay, certifions avoir pris connaissance de l'addendum sur les seigneuries et être en possession de toute notre conscience, et souhaitons faire de notre petit-cousin et écuyer Barahir de Malemort notre vassal en lui octroyant la seigneurie de Ligneyrac, située sur notre Comté de Turenne.

Fait pour valoir ce que de droit,
le vendredi 17 août de l'an de Grâce 1455 en notre domaine de Brassac.

Par nostre Scel, actons ce document comme valide et conforme aux reglements Héraldiques et nous engageons , à estre le témoin Héraldique des serments vassaliques échangés entre l'octroyant et l'octroyé.

Faict le 9 éme jour du Mois de Septembre 1455 sous le regne de nostre souverrain bien aimé le Roy Levan le troisieme de Normandie.

Cérémonie en l'honneur du jeune Malemort. Act 1 la Collation Sceauv11

Cérémonie en l'honneur du jeune Malemort. Act 1 la Collation Sceauv11

Barahir de Malemort, mon bébé, recevez vos armes à présent, montrez vous bon vassal, soyez pour vostre seigneur et ta maman synonime de fierté, et que jamais vos pas ne vous égarent et ne vous éloigne de l'Honneur et de la Noblesse qui est à présent la votre...par la terre, par le sang, par le coeur et par l'âme.

Barahir... voici vos armes, mélées à celles de vostre fief d'Auviat.

Cérémonie en l'honneur du jeune Malemort. Act 1 la Collation Barahi10

Nombre de messages : 61 Date d'inscription : 07/01/2007

Nico ne put s'empêcher d'esquisser un léger sourire à voir l'émotion qui transpirait de tous les pores de Nebisa, devant cette cérémonie. Pourtant, elle en avait déjà vécue une, lors de la remise du fief octroyé par Rassaln dans son testament. Ah... les femmes !

D'un oeil curieux, il regarda les nouvelles armes de Barahir et ne put s'empêcher de trouver le choix du tranché saugrenu. Mais au moins, voilà un écu qui ne rentrait pas dans le lot de tous les écartelés habituels.

Adressant un sourire à son nouveau (et premier) vassal, il invita l'assistance à reprendre ses conversations et à goûter au buffet et aux boissons disposées ça et là.

Nombre de messages : 42 Date d'inscription : 20/01/2007

Marie avait attendu un long moment avant de trouver un serviteur à qui elle remit sa jument et ce qu'elle avait apporté avec elle, le reste devait arriver sous peu, apporté par Gerfault dont son matériel pour les joutes à venir.

Ce n'était pas sa première visite chez Nebisa et après quelques détours, elle finit par entendre des voix, certaines qu'elle connaissait, d'autres non pour se retrouver à assister en silence à la cérémonie.

Une fois celle-ci finie, elle resta à l'entrée, se demandant si elle pouvait ou non entrer.

Comtesse Nombre de messages : 1429 Date d'inscription : 19/11/2006

Se remettant de ses émotions grace au verre de prune apparu dans ses mains, Neb embrasse tendrement son fils ainé avant qu'il ne s'écarte pour aller montrer son blason à Aliènaure, tous deux commntant l'esthétique de l'objet à voix basse.

Voyant arriver son amie Marie Alice, Neb lui fait signe d'approcher

Tu as failli manquer la fête Marie ! Je suis contente de te voir en tout cas ! Prête pour la lice ? Nous n'allons pas tarder à nous y rendre je pense.

C'est avec difficulté qu'elle ne pars pas d'un nouvel éclat de rire lorsque son Coms manque de s'étouffer. C'est fou l'effet que quelques mots peuvent faire... Rien de grave en plus "futur époux". Que voulait-il qu'elle dise? "Le Comte de Turenne"... "Monsieur le Grand"... pfff. Les hommes.. aucune maîtrise de soi même.

Mais très cher... déjà que vous faites porter des habits ridicules à mon filleul, il ne faudrait pas que vous le rendiez tout à fait ridicule. Imaginez le en petite donzelle pomponnée... pfff... Il faut qu'il soit un homme, un vrai! Et puis.. allez le faire déniaiser tiens avec des habits pareils...

Mais ne t'inquiètes pas Barahir... désormais je vais te voir beaucoup plus souvent, puisque je viendrais à Brassac, Turenne, Fontenay, Neuvic... blabla bla... et tu tirerais du joug tyrannique de ton Seigneur!

Ou comment faire tendre la perche pour se faire battre. Mais avec un sourire à damner un Ange, elle boit une petite gorgée de vin et prends un air un peu plus grave, bien qu'attenué par son sourire.

Félicitations Senhèr Barahir...

» Petite collation de bienvenue
» Le Mime et la Malemort.
» [RP] Les Malemort au comptoir