[Joutes Nuptiales] Le Premier Tour !

Nombre de messages : 16 Date d'inscription : 20/01/2007

Sibella ne voulait pas jouter contre Azdrine, mais son honneur lui dictait le contraire. Elle entendit les trompettes et son nom ainsi que celui d'Azdrine. Elle se dirigea vers la lice, tout en regardant Azdrine. Devait elle abandonner, devait déclarer forfait ? son coeur lui disait oui, mais son honneur non ! que faire !
Puis petit à petit les choses s'enchainèrent rapidement, sans que Sibella ait le courage de les stopper. Elle se trouva en bout de lice, baissa la visière de son heaume, ajusta sa lance et s'élança au galop. La lance se brisa sur l'écu d'Azdrine, elle se retourna tout en galopant, il était toujours en selle ! Merci Aristote !

2ème tour, ils s'élancent à nouveau. D'un coup, elle reçoit un choc sur son écu, elle vascille sur la selle, mais ne tombe pas. Par contre, les deux lances sont briées.
On lui en donne une autre, elle salue Azdrine, son visage est mort, il ne bouge pas sous le heaume, aucun signe, aucune grimace. Ils s'élancent l'un et l'autre à pleine vitesse. Sibella baisse sa lance, mais pas complètement pour ne pas toucher son partenaire de coeur et sent sa lance venir frapper violemment contre son écu. Elle entends un bruit de bois qui explose, elle perds l'étrier, chavire sur la gauche, ne peut se retenir vu le poids de l'armure et tombe dans un fracas de ferraille qui raisonne dans ses oreilles.

Elle ferme les yeux, elle est au sol, allonge une jambe, elle bouge encore, entends du bruit autour d'elle, veut lever la visière de son heaume, mais la seule chose qu'elle lève est son bras pour faire signe que tout va bien. Elle attends qu'on vienne la relever et la seule personne qu'elle souhaite voir à présent est Azdrine pour le féliciter

Nombre de messages : 8 Date d'inscription : 27/01/2008

Une nuit de repos avec son écuyer personnel et la voilà d'attaque pour le premier tour des joutes. Elle remonte à cheval lance en main que son époux-écuyer lui donne, ainsi que son écu. Léger signe de la tête pour saluer son adversaire puis elle s'élance. Mais au lieu de rester concentrer sur son adversaire, elle ne quitte pas des yeux son époux.

Elle se retrouve à terre sans vraiment comprendre ce qu'il se passait, un grand bruit, des lances qui se brisent, des morceau qui volent. Et une épaule qui l'a fait souffrir.

Elle se redresse avec l'aide de son bras droit et commence à ramper en pleine lice. Le ridicule ne tue pas, elle le démontre une fois de plus. Elle cherche son époux des yeux, ne le trouvant pas, elle continue a ramper sur la lice a l'aide de son bras droit. Un de ses serviteurs vint l'aider sur la fin et la relève. Il récupère son cheval quand à elle, elle se retrouve face à son époux. Elle se tenait l'épaule gauche avec son autre main et le regarda en grimaçant.

Nombre de messages : 15 Date d'inscription : 23/01/2008

- Je n'ai pas grande facilité à lire les signes du destin, mais quand même... Avoue que cet adversaire n'est pas quiconque !
- Inutile non plus de voir tout le temps des signes, Vostre Grasce... Hans n'est pas incompétnet, certes, mais c'est le hasard qui veut que tu le rencontres.
- Un hasard qui me conduit, oui, à affronter le vassal de ma patronne, oui !

Les deux hommes s'éloignèrent pour trouver, enfin retrouver, l'esdpace de la tente de préparation. Comme d'habitude, il fallait vérifier une nouvelle fois l'état des objets de la joute. L'armure était bien solide, la selle toujours bien tenue, le cheval bien bardé. En regardant Benoit travaillait, et constatant alors qu'il commençait à devenir sérieusement compétent, Estienne fumait quelques herbes angloises, la seule chose que ces foutus d'iliens avaient été en mesure de mettre au point.

- Tu as tout vérifié ?
- Oui, cela semble correct. Dis moi, tu as vu les Normands présents ?
- J'ai croisé quelques couleurs, mais point vu de visage. Je sais que certains sont passés au tour suivant. Je m'y pencherai plus à fond après cette joute contre Hans. Sais-tu contre qui va se battre Patsy ?
- le Vicomte Baillant...
- Ce nom ne me dit rien... C'est peut-être un débutant... Aussi... Espérons que Claville se souviendra de mes leçons et que...

Les trompes sonnèrent.

- ... et que je vais m'en souvenir moi-même ! Allons y !

Sur la Lice, Morkar eut l'impression de refaire la joute précédente. Une première lance très puissante, puis la suivante décisive. C'est Hans qui tomba. Sitôt terminé, Morkar mit le pied à terre et se dirigea vers Hans. Il lui tendit la main, sympathiquement...

- Duel fort disputé... qui mérite quelques lampées de boissons, non ? Acceptez vous de m'accompagner... chez votre Lige ? Elle aura certainement ce joli vin qu'on m'a fait découvrir chez elle...

Nombre de messages : 48 Date d'inscription : 27/01/2008

Bon, niveau mental, ça allait: il allait faire de son mieux, et puis tant pis pour le résultat. Ce qui comptait était qu'il donne le maximum de ses capacités, ainsi il ne regretterait rien. Un combat difficile l'attendait, mais il le savait. Pas de peur dans son esprit, peut être une petite appréhension, mais rien de bien méchant...

Bon, tout d'abord, les salutations. Il s'incline devant la dame avant de prendre position.

Bon, s'il arrivait à prendre son adversaire de vitesse, il pourrait avoir un avantage conséquent. Le cor sonne, et son cheval part au galop, rapide comme le vent au point que l'air siffle à ses oreilles.

Il s'approche, encore et encore, non, il est trop rapide! Il n'a point le temps de baisser sa lance, qui se retrouve donc à se balancer au bout de son bras, son but...

Un choc contre son bras gauche, un petit instant en suspend, presque en lévitation, avant de retrouver, malheureusement, le plancher des vaches, pas si doux que ça.

VLAN, sa carcasse d'acier résonne d'un bruit assourdissant en atteignant le sol. C'est qu'elle était forte finalement, la dame, et douée...

Nombre de messages : 5 Age : 38 Date d'inscription : 27/01/2008

[Bord de lice]

Althiof avait aidé son épouse pour sa préparation. Il la saviat détendu et fin prête. Il la savait très douée, elle l'avait déjà montrer de nombreuses fois. Elle avait toutes les cartes en main mais lorsqu'il l'aida à monter sr sa monture quelque chose ne lui plaisait pas. Elle manquait de concentration. Elle était déjà hors de la compétition.

Elle s'élança et son intuition fut vérifiée bien. Elle fut littéralement éjectée de selle et s'ecrasa lourdement au sol.

Relève toi, relève toi mon ange, murmura t-il. Mais elle se contenta de ramper en se tenant le bras. Elle était blessée. Non pas elle. Ce ne pouvait être possible. Il se précipita sur la lice. Un serviteur l'aida à se relever et déjà il était là. Il resta un peu à distance. Elle avait le bras plié le long du corps et grimaçait énormément se tenant l'épaule.

Oh mon ange... Il était inquiet. Viens rentrons à la tente. Je vais regarder ça. Je vais demander les conseils d'un médecin. Ne t'en fais pas je suis là je vais prendre soin de toi mon amour. Comme tu l'as fait avec moi à Lyon.

Nombre de messages : 3 Date d'inscription : 28/01/2008

Sous le tref, pendant quelques dizaines de minutes, le Maitre de la Ligue de Joutes et son vassal se firent armer, préparer.
Ses dernières joutes dataient déjà de longs mois et elle savait ne pas encore être au mieux de sa forme. Chaque plates, articulations fut soigneusement placées, attachées, vérifiées. Elle jubilait de sentir à nouveau le fardeau de son armure.
Elle offrit un grand sourire joyeux à Hans qui avait déjà du concourrir et avait écopé d'un bel hémathome à l'épaule qui avait nécessité des soins la veille et ce matin.
Petites tapes amicales pour se souhaiter mutuellement la bonne chance et elle rejoignit Esus dont la robe d'ébène se confondait avec la housse de sable aux loups d'argent qui le couvrait.

Juchée sur sa monture, un sourire d'ivresse et de nervosité aux lèvres, "Minerve" attendit son vassal pour rejoindre le bord du champ clos.
Son adversaire lui était inconnu. Elle connaissait son nom pour l'avoir croisé dans d'autres tournois, mais cela se limitait à cela.
Son tour approchant, elle se ferma à l'extérieur, offrit un hochement du chef à son ami en abaissant la visière du heaume et saisit la lance de bois tendre qu'un écuyer lui tendait. Soupesée, puis calée grâce au feutre, la lance se transforma en un prolongement naturel du bras de la jouteuse. En quelques pas, le fidèle et puissant frison se placa au bout de la lice... jusqu'au signal.

Dans le champ de vision réduit, elle se concentra sur l'adversaire, sur l'abstraction des secousses du destrier lancé au galop... Puis ce fut l'impact, le bruit du bois qui claque et se répand, la conscience tout à coup d'être encore en selle et de ne pas aovir été touchée! Une lance à zéro.
Un cri de joie brute s'échappa du heaume et le bout de lance déchiqueté fut jeté au sol. Tout ou rien, comme d'habitude. En voyant son adversaire au sol, elle retira son heaume au cimier de loup, le cala contre elle et quitta le champ clos. Visiblement il n'était pas blessé. Et nul besoin de lui parler d'où elle était, la distance et le bruit des spectateurs étaient trop grands. Par principe, elle fit un cordial signe de sa main gantée d'acier. Quelques bouteilles de Vouvray serait portée en gage de respect et de cordial affrontement au vaincu.
Euphorique, elle se fit débarassé de quelques plates encombrantes directement sur le bord du champ clos pour rester en spectatrice, pour voir l'affrontement entre son vassal, Hans et son poursuivant d'Armes ès Joutes, Morkar.

Nombre de messages : 8 Date d'inscription : 27/01/2008

[Bord de Lice]

Elle ne décrocha pas un mot, la douleur était trop grande, elle portait encore sa lourde armure, elle avait chaud, elle n'avait qu'une envie la retirer et voir. Voir sa blessure, elle espérait que ce n'était pas trop grave, mais vu la douleur, ça n'était pas moins sur.

Elle s'appuya contre son époux qui lui proposa son aide et le laissa la guider jusqu'à la tente. Heureusement ses deux jeunes enfants n'étaient pas au bord de la lice. Mais ils devaient se trouver dans la tente...Eléa risquait d'avoir peur...Matthis lui était trop petit.

Viens rentrons à la tente. Je vais regarder ça. Je vais demander les conseils d'un médecin. Ne t'en fais pas je suis là je vais prendre soin de toi mon amour. Comme tu l'as fait avec moi à Lyon.

Elle inclina la tête et ne put s'empêcher de lâcher un :

Aiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiie vite mon ange j'ai mal...

Nombre de messages : 1 Date d'inscription : 07/01/2008

Habillé pour la joute… Physiquement sur son banc près de la lice, à attendre son tour mais mentalement ailleurs oui.
Quelque part entre hier et demain peut être, mais certainement pas à aujourd’hui.
Mais le jouteur flamand était heureux du bonheur de son frère de l’ordre même si de tristes pensées affectaient son esprit.

Quoi qu’il en soit la rudesse du sol elle, était bien réelle et du genre à vous rappeler que le corps est faible malgré tout.

Charles se relevait péniblement pour aller féliciter son adversaire… Il ne le connaissait pas avant ce jour.

Puis ce serait un retour salvateur vers sa terre d’origine …

Nombre de messages : 50 Date d'inscription : 08/01/2008

[ Bord de lice - après le duel de Nith ]

Essouflée, la licorneuse arriva en bord de lice... Elle avait entendu le choc métallique de l'armure contre le sol, il fut violent... Inquiète , elle se trouvait à ce moment précis...

Elle se précipita vers Nith étendu à terre, il ne bougeait pas pour le moment, d'une voix douce, mais qui trahissait son inquiétude, elle lui parla

- Mon aimé ... M'entends tu ? C'est Akane, je suis là... Ne bouges pas, dis moi juste si tu as mal quelque part ...

Elle regarda alentour, il y'avait il un médecin dans l'assistance au besoin ? Quelqu'un pourrait il transporter son amour vers sa tente ? Beacoup de questions se chamboulaient dans son esprit...

Nombre de messages : 5 Age : 38 Date d'inscription : 27/01/2008

[Tente des Cournon d'Auvergne]

Le chemin jusqu'à leur tente lui parut interminable et pourtant elle était juste à côté dans le champ qui bordait la lice. Il supportait Korydwen du mieux qu'il put. Il voyait bien qu'elle essayait de faire le moins de mouvements possible mais elle ne put s'empêcher de crier.

Aiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiie vite mon ange j'ai mal...

Heureusement ils étaient presque arrivés. Il ne pouvait pas faire grand chose elle avait encore son armure. Un garde leur ouvrit le passage et il s'engouffrèrent dans la tente. Il fallait lui oter l'armure au plus vite pour qu'elle puisse s'assoir sur la paillasse et qu'il puisse regarder son épaule. Il n'était pas un spécialiste. Un bandage il pouvait faire mais désinfecter en cas de saignement c'était moins probable. Mais vu ses cris il penchait pour une épaule démise ou cassée, en priant pour que ce ne soit pas le cas.

Nombre de messages : 11 Date d'inscription : 13/01/2008

Patsy s'élança vers son adversaire, tenant fermemant sa lance et les reines de son destrier...
Le choc fut rude, les lances se brisèrent et le Seigneur de Criquebeuf en caux et de Claville eut grand peine à se maintenir sur sa selle...

Arrivant au bout de la lice, il se retourna et vit que son adversaire était désarconné...

Hubert, son page, vint à son coté...
Seigneur vous etes vainqueur...

Patsy enleva son heaume, son front dégoulinait de sueur...

Hubert, aide moi a enlevé ceci...je dois aller quérir nouvelle de messire Baillant et lui dire qu'il fut un rude adversaire...il a jouté avec honneur...

Nombre de messages : 48 Date d'inscription : 27/01/2008

Arf... Un peu sonné d'être tombé sur le dos... Mais bon, il n'a pas de douleur fulgurante, il ne sent pas de liquide chaud coulait le long de son corps, alors c'est que ça devait aller!

Il reste quelques instants étendu, le temps de retrouver son souffle, mais aussi de la force pour soulever tout ce tas de ferraille. Une voix l'appelle, il ouvre les yeux pour la voir.

Sans tenir compte de ses mises en garde, il s'assoit et enlève son heaume, il pourra ainsi mieux respirer.

Ca va, Akane, ne t'inquiète pas. Juste un peu sonné par le choc, mais rien de cassé.
Mais bon, le tournoi est terminé pour moi... Dommage, j'aurais bien voulu avancer un peu plus dans la compétition, mais je suis tombé sur plus fort que moi, plus expérimenté, un gros morceau quoi...

Il se relève finalement, et fait quelque pas.

J'aurais juste besoin d'un peu d'aide pour enlever cette armure. Après un bon bain, je serais vraiment d'aplomb! Comme ça, nous serons deux à regarder les joutes des gradins!

Nombre de messages : 8 Date d'inscription : 27/01/2008

[Tente des Cournon d'Auvergne]

Le trajet lui avait paru long et interminable, ils étaient enfin arrivés à leur tente. Un de leurs serviteurs avaient dégagé l'entrée. La nourrice était sortie avec les enfants, rejoignant la tente des serviteurs. Eléa n'avait pas besoin de traîner dans les jambes de ses parents.

Althiof lui retira son armure, elle se laissa tomber sur la paillasse et s'allongea, grimaçant toujours, son épaule lui faisait mal. Elle n'osa pas la regarder. La chute fût rude. Elle tourna doucement la tête vers son épaule, elle regarda son chemisier légèrement rosée...L'armure et les graviers n'avaient pas du aider pour la chute, elle grimaça et regarda son époux, le suppliant du regard...

Nombre de messages : 50 Date d'inscription : 08/01/2008

[ Bord de lice - après le duel de Nith ]

Soupir de soulagement... Plus de peur que de mal... Petite ralerie d'usage...

- La prochaine fois, réagis plus vite, je me suis demandée un instant si tu ne t'étais pas brisé quelque chose !

Lever son armure, prendre un bain, bonne idée que voilà, il se sentirait mieux ensuite.

- Allons en ta tente, enfin... si tu me permets de t'accompagner... Je dois avoir quelque onguent dans ma besace ... de l'arnica en cas d'ecchymoses ! Et si jamais tu as des petites blessures superficielles, je te les panserait !

Elle lui fit un clin d'oeil

Nombre de messages : 5 Age : 38 Date d'inscription : 27/01/2008

[Tente des Cournon d'Auvergne]

Il avait fait sortir la nourice et les enfants et fait appeler une de leur serviteur qui connaissait des rudiments de médecine. Il avait aidé Korydwen a enlevé sa lourde armure et retirer les couches de tissus qu'elle mettait pour se protéger et amortir un peu les chutes.

Le temps de poser tout ça elle s'était allongée et avait fermé les yeux. Il s'approcha et se mit à genoux à côté de la paillasse.

Mon ange... Ne t'endors pas... Il ne faut pas. Reste avec moi. Redresse toi je vais regarder ça.

Il l'aida à se mettre assis du mieux qu'il put. Il ne pouvait pas trop la toucher sans provoquer un cri de sa part. La servante mit des oreillers dans son dos et il essaya de la caler du mieux qu'il put mais elle hurla de douleur lorsqu'il toucha son épaule. Il prit le couteau que lui tendait la servante. Puis il découpa son chemisier ne laissant que la manche tâchée de sang. Il retira ensuite les bandelettes autour de sa poitrine qui servaient à la maintenir.

La servante était en train de désinfecter avec de l'eau pour enlever la terre et les gravillons. Ensuite elle retira la manche et la jetta. La plaie était minime juste une coupure mais ce n'était pas cela le problème. Il comprenait pourquoi elle souffrait le martyre. Il tourna son visage vers le sien pour pas qu'elle regarde son épaule.

Mon ange... Ton épaule est déboitée.

Nombre de messages : 48 Date d'inscription : 27/01/2008

J'ai mis du temps à émerger? Bah c'est qu'il fallait que je me remette les idées en place, j'ai été quelque peu secoué...

Ah, elle se proposait à venir le soigner et à l'accompagner dans sa tente... Comment refuser cette proposition!

Bien sûr que j'accepte! Depuis quand ma petite guerrière fait-elle autant de manière?
Après mon bain, je veux bien passer sous tes mains!
Par contre, de quoi aurons-nous l'air tous les deux avec des bandages sur tout le corps...

Fou rire à cette perspective... Le couple enrubanné...

Nombre de messages : 65 Date d'inscription : 07/01/2008

Le Vicomte rendit le salut à Pasty. Il éspérait que ce dernier s'en tirerait honorablement. Mais l'heure n'était pas aux conjectures mais a la préparation.

Il déscendit le jardin jusqu'au campement ou sa tente l'attendait. Le manequin supportait l'armure en attendant que le Vicomte l'enfile. Il entra dans la tente et tomba sur Rolan. Ce dernier sans dire un mot l'aida a se dévétir et lui oin le corps d'huile et lui chauffa les muscles.

Puis il l'aida à enfiler l'armure. D'abord l'armure matelassée, puis le plastron, le dorsal, les fûts... et il fut enfin prêt à être hissé en selle sur son cheval qui s'était bien reposé.

Puis il patienta en bordure de lice, que les hérauts annonce son tour. Ce qui fut rapidement fait.

Alors le Vicomte guida sa monture jusqu'au bout désigné, puis avoir salué son adversaire puis la foule, abaissa la visière de sa salade.

Au signal il éperonna sa monture et abaissa progressivement sa lance et tenta de viser l'écu de son adversaire... qu'il percuta de plein fouet, le faisant choir. Victorieux il se permit un cri:

-Blackney! Licorne! Il passa devant les tribunes, recevant les félicitations de Nennya.

-Merci Nennya, elles me vont droit au coeur... et il alla se changer...

Lice

Azdrine s'était préparé avec les hommes d'Usson. Il n'avait pas encore eu le temps de trouver un ecuyer digne de ce nom mais il allait s'en occuper sous peu.

Il continuait de faire le vide pour ne pas se préoccuper des oriflammes qu'il verrait flotter, celles de sa bien aimée Sibella.

Au son des trompettes indiquant son tour, il se présenta en bout de lice et vit un cavalier prendre place en face. Azdrine se concentra sur la forme de l'écu plutot que sur le symbole et au signal il s'élança.

Il fixa l'ecu presque jusqu'au bout mais au dernier moment il ne put s'empecher de croiser le regard de Sibella et il ecarta sa lance juste a temps. Sibella n'en fit pas de même et brisa la sienne, gagnant quasiement par chute.

Pour la deuxieme lance, les deux concurrents s'élançèrent et cette fois ci, Azdrine ne leva pas les yeux, considérant son adversaire comme un adversaire lui étant inconnu.

Il brisa sa lance mais son adversaire en fit de même. La joute était serrée et la dernière lance serait décisive.

Les lances furent redonné à chacun des adversaires ? Le cavalier en face fit un signe de la lance mais cela ne fit que faire talonner Azdrine qui s'elança vite.

Il adopta la même methode qu'auparavant, ne quittant pas le contre de l'ecu adverse. Il toucha violemment sans l'être. Il venait de gagner la joute et se félicita d'un poing rageur.

Il sortit enfin de sa concentration et se rendit compte que le cavalier au sol n'était autre que Sibella. Il fit faire demi tour à sa monture et se dirigea vers celle ci qui faisait justement signe de bon état en levant le bras. Il sauta au sol comme il pu, empecher dans ses mouvement par les articulations difficiles de l'armure. Il se retrouva au sol près de sa bien aimée et lui ôta le heaume de protection.

Il placa son front contre le sien et lui chuchota :

Excuse moi, il me fallait jouter afin de faire preuve de bravoure. Dieu m'a mis sur ce chemin et m'a fait passé cette épreuve. Je sais que bientôt tu me comprendras. Je t'aime.

Nombre de messages : 8 Date d'inscription : 27/01/2008

[Tente des Cournon d'Auvergne]

Elle ferma l'espace d'un instant les yeux. C'était le seul moyen qu'elle avait trouvé pour éviter de trop ressentir la douleur. Mais son époux la tira rapidement de son pseudo-sommeil.

Mon ange... Ne t'endors pas... Il ne faut pas. Reste avec moi. Redresse toi je vais regarder ça.

Elle ouvrit un oeil, puis le deuxième et tacha de les garder ouverts, malgré les nombreux battements de cils et Morphée qui lui tendait les bras. Elle grimaça lorsqu'il la redressa sur la paillasse. Elle hurlait de douleur...Elle regarda le couteau et commença à prendre peur. Qu'est-ce qu'ils allaient bien pouvoir faire avec un couteau. Elle le fixa et grimaça en le voyant s'approcher de son chemisier, puis soupire de soulagement. C'était pour le chemisier pas pour elle.

Son époux dégageait toutes les couches de vêtements qui pourraient gêner sa respiration pendant que la servante nettoyait sa plaie. Elle avait froid, l'eau était froide et elle se retrouvait à moitié nue sous la tente. Elle grimaça mais les laissa faire, elle n'avait pas le choix. Puis le visage de son époux se tourna vers le sien, aucun moyen de regarder son épaule.

Mon ange... Ton épaule est déboitée.

Longue déglutition...Elle le regarde devient blanche, songe déjà la douleur pour la remettre en place...

Bien...euh occupez-vous d'elle et ne me dites rien...Je risque de me crisper pour rien...

Elle regarda son époux, cherchant du réconfort dans son regard, elle lui sourit nerveusement puis dit tout bas...

J'aurai du prendre la voie de la médecine...Ca m'aurait plus servit que l'état...

Son épaule leur appartenait l'espace d'un instant qu'il fasse le nécessaire au plus vite. La douleur resterait certainement un bon moment, mais retrouverait-elle l'usage de son épaule ?

Nombre de messages : 5 Age : 38 Date d'inscription : 27/01/2008

[Tente des Cournon d'Auvergne]

Althiof regardait sa femme aussi sereinement que possible. Il essayait de la rassurer. Elle parlait c'était déjà une bonne nouvelle.

On va devoir la remettre en place après on te fera un bandage serrée. Tu auras le bras en echarpe quelques temps mais tu ne devrais garder aucune séquelle. D'ici quelques semaines tu auras retrouvé le parfait usage de ton bras et encore quelques semaines de plus pour faire tout ce que tu veux

Il lui sourit et prit un morceau de tissu.

Tu es une excellente infirmère. Tu te souviens comme tu t'es bien occupée de moi à Lyon. Tu as soignée ma plaie. Ce n'est pas un diplome qui changera grand chose à cela. Moi je n'ai pas tes talents. Mais pour une épaule je sais quoi faire. Mord la dedans, dit-il en lui mettant dans la bouche. Si tu veux c'est moi qui le fait. Il regarda la servante en lui faisant un signe. Puis il se tourna vers son épouse. Et avant qu'elle ait pu faire "oui" de la tête la servante tira un coup remettant son épaule en palce et lui arrachant un terrrible gémissement de douleur. Au moins elle avait détourné son attention de son épaule. C'était mieux ainsi. Mons d'appréhension.

Nombre de messages : 50 Date d'inscription : 08/01/2008

[ Au bord de la lice - Avec Nith ]

Des manières ? Non elle n'en faisait pas... Cependant, elle ne voulait pas reproduire les erreurs passées, et voulait respecter une certaine ligne de conduite... Elle se sentait bien avec lui, ses sentiments jour après jour s'amplifièrent à l'encontre de Nith... Oui, elle l'aimait, mais elle préférait taire ses sentiments les plus profonds pour le moment...

- Bien ! Si tu me donnes l'autorisation de te rejoindre, et si effectivement tu constates plaies ou bleus je te soignerais avec plaisir ! Une petite guerrière douce et attentionnée sait faire cela !

Elle rit de ses propos

- Je ne suis pas bandée de partout, juste au flanc droit, mais c'est vrai que nous serons déguisés avant l'heure pour carnaval ! Allons en ta tente ! Je te suis !

Nombre de messages : 13 Date d'inscription : 29/01/2008

Juliette s'était élancée sur la lice un peu plus sûre d'elle que la dernière fois où elle avait fait une chute étonnante. La Baronne s'était préparée bien soigneusement. elle n'était pas si à l'aise que cela à cheval mais commençait à se débrouiller, du moins elle le pensait.

Le signal fut donné, elle s'élança déterminée, surement un peu trop. Les lances se brisèrent. Son adversaire tomba à terre. Juliette ralenti sa monture et se retourna. La baronne qu'elle ne connaissait pas semblait en bien mauvais état. Juliette se mordit les lèvres, bien que ce soit un jeu, elle ressenti quelque chose en elle, une conscience douloureuse compatissant avec son adversaire. Elle voulu aller l'aider mais le temps qu'elle descende de cheval et qu'elle se libère un peu de ses protections, quelqu'un avait déjà emmené la baronne inconnue dans un lieu plus sûr.
Juliette enleva son heaume puis éloigna son cheval pour retourner à sa tente, bien songeuse. Que ferait-elle pour le prochain tour? mmm

[Tente des Cournon d'Auvergne]

Et puis non elle laissa son cheval à l'un de ses hommes puis chercha la fameuse tente où son adversaire s'était réfugié pour d'éventuel soin. Il fallait qu'elle sache. Elle la trouva enfin.

Bonjour messire... sauriez vous par hasard où je pourrais trouver la Baronne de Cournon d'Auvergne et Dame de Neschers?

Nombre de messages : 2 Date d'inscription : 26/01/2008

Hans avait passé le temps de la préparation avec sa suzeraine. Petit moment de détente et de complicité entre les deux jouteurs le temps de se faire équiper.
Il l'accompagna ensuite sur le bord de lice et put l'admirer à l'oeuvre. Vraiment, elle avait toujours cette prestance et cette classe, comme la première fois qu'il l'avait vu jouter, il y a bien des années en Touraine et où ils ne se connaissaient pas encore.
Un franc sourire se dessina sur son visage, il était fier et heureux pour elle. Rassuré aussi, car il y avait eu une pointe de crainte en la voyant s'élancer.
Il se promit de la féliciter comme il se doit dès qu'il la verrait, mais il devait rejoindre sa monture pour le moment.

Son adversaire était le duc d'Evreux, vraiment pas une mince affaire. Il fit un peu jouer son épaule avant de prendre sa lance. La douleur était encore présente, mais pas trop vive et ne l'handicapait pas tellement pour le moment.

Premier passage. Les deux hommes touchèrent et chutèrent dans une symétrie de gestes presque parfaite.
Hans se retrouva sur le dos et vit son escuyer accourir vers lui.
Sire vous êtes encore tombé, vous allez bien?
Le seigneur de Ferrière Larçon tiqua sur le encore sur lequel le jeune garçon avait semblé insister et se releva en pestant.
Je le vois bien que je suis tomber, va plutôt chercher Horus, je vais bien.

Il était temps de repartir. Cela ne lui était pas arrivé souvent dans sa très récente carrière de jouteur, mais il ne parvint pas à ajuster son coup, et le bras de Morkar fut plus assuré, l'envoyant une nouvelle fois goûter au sol de la lice.
Les yeux contemplant le ciel, une seule pensée traversa l'esprit du vaincu à cet instant...

Pinaise, j'suis encore tombé!

Son opposant était plus expérimenté, et lui même relevait de blessure, mais même s'il n'y avait pas de honte à avoir perdu, Hans n'appréciait vraiment pas cet état de fait.
Il était certe dans un état d'esprit fort différent qu'à Amboise. Concentration moins intense, rage de vaincre sans doute moindre, mais il était inutile de se chercher des excuses, il était tout simplement tombé aujourd'hui sur plus fort que lui.
Au moins il s'en tirait sans mal, bien qu'il le regrettait presque, il n'aurait pas droit à un autre massage...

Lorsque le duc s'approcha, il le toisa silencieusement un bref instant, puis accepta sa main et se redressa en souriant légèrement. Il était de plus un des rares nobles qu'il ne trouvait pas parfaitement antipathique.
Félicitation votre grâce.
J'espère que vous ferez un beau parcours, mais vous comprendrez que je supporte une autre championne pour la victoire finale.

Il lui fit un léger clin d'oeil et quitta la lice en sa compagnie.
Allons voir ce qu'elle cache dans sa tente alors, un verre ne serait effectivement pas de refus pour faire passer le goût de la défaite.

Nombre de messages : 8 Date d'inscription : 27/01/2008

[Tente des Cournon d'Auvergne]

Elle le regardait et voyait bien qu'il essayait de la rassurer, elle lui fit un joli sourire crispé. Elle grimaçait tout en l'écoutant. Un bandage serrés, elle aurait besoin d'aide pour faire beaucoup de chose. Du moment qu'elle pouvait encore nourrir son fils, le reste ça l'importait peu. Elle ne le quittait pas des yeux.

Elle finit par se retrouver avec un bon de tissus dans sa bouche, fort intéressant comme technique, elle la garda dans un coin de sa tête. A peine eut-elle mordu dedans que la servante lui remit son épaule en place. Elle poussa une sorte de hurlement.

Gmumpfffff

Elle tourna la tête vers son épaule, elle la regarda avec une drôle de tête. Elle ne lui faisait presque plus mal. Sa première vraie blessure de joute. Il fallait bien que ça arrive un jour. Elle regarda son époux s'activer a lui faire son bandage très serré. Elle sourit.

Un de leur serviteur se pointa devant la tente. Son adversaire la Baronne Juliette souhaitait la voir. Il parlait a travers le tissus de l'entrer, ne qui fit rire Korydwen.

Madame la Baronne, Messire le Baron. Une dame demande à voir la Baronne. Je la fais entrer ?

Korydwen attrapa la couverture et la remonta sur son ventre et sa poitrine, avoir l'air un minimun présentable.

Oui faites la entrer !

Korydwen se cala contre son époux et sourit légèrement.

Nombre de messages : 13 Date d'inscription : 29/01/2008

Juliette entra suite à l'autorisation.

bonjour ma dame...un brin d'hésitation dans sa voix messire Puis elle inclina la tête légèrement devant les personnes présentes.Elle regarda ensuite et surtout la Baronne.

je venais m'enquérir de votre état de santé. j'avoue y être allée un peu fort sur la lice tout à l'heure et je ne souhaite aucunement que cela ait causé moult problème pour votre vie. Je vous ai vu vous relever difficilement. Les médicastres sont passés vous voir?

» [Joutes Nuptiales] Les 1/4 de finales
» [Joutes Nuptiales] La finale !
» [Joutes Nuptiales] Les demi-finales